Manger trop gras est proscrit pour une question de poids mais aussi pour notre santé. Les matières grasses (les lipides) font partie de notre alimentation, elles sont par ailleurs indispensables à notre capital santé, elles fournissent l’énergie nécessaire et contribuent à la régulation de la température corporelle.
Elles permettent de donner meilleur goût à nos plats et donnent de l’éclat au teint et à la chevelure. Mais toutes les graisses se valent-elles ?

Les lipides se divisent en deux catégories :

Les acides gras polyinsaturés (oméga-6) proviennent des huiles de maïs, de soya et de tournesol. Les graines de lin et de chanvre, les noix de Grenoble et les huiles qu’on en tire sont riches en gras de type oméga 3. Il est déconseillé de les chauffer si l’on souhaite préserver leurs acides gras, tout comme les poissons gras, leurs huiles ont un effet protecteur sur la fonction cardiovasculaire. Il s’agit d’un bon gras tant qu’ils sont consommés sans excès, ils vont aider à réguler le taux de lipides dans le sang.

Les acides gras mono-insaturés (oméga-9). Contrairement aux précédents, ils supportent la chaleur, donc il est vivement conseillé de les utiliser lors des cuissons. Les lipides insaturés vont avoir des effets bénéfiques sur la fonction cardiovasculaire, et contribuer à un meilleur contrôle de la glycémie chez les diabétiques. On les trouve dans l’avocat, la plupart des noix et des graines ainsi que les huiles d’olive, de canola et d’arachide.

Les avantages liés aux acides gras mono-insaturés sont nombreux, ils baissent le taux de «mauvais cholestérols» diminuent les risques de maladies cardiovasculaires et d’hypertension. Des études ont mis en évidence des risques moins accrus du cancer du sein, du colon et de la prostate dans les pays dont la consommation d’olives et d’huile d’olive est élevée. Ceci grâce aux priorités antioxydants que renferme en abondance l’olive.
Dans une étude parue dans Nature, des chercheurs de l’université de Stanford ont mené une expérience dans le but de démontrer les effets positifs des graisses mon-insaturées chez le ver Caenorhabditis elegans, utilisé dans les travaux sur le vieillissement.
Les chercheurs ont observé que les vers qui n’avaient pas de COMPASS, un complexe de protéines qui peut engendrer des modifications épigénétiques, avaient non seulement une durée de vie plus longue de 30%, mais qu’ils accumulaient des graisses mono-insaturées dans leur système digestif.

Qu’est-ce que cela implique ?
Que contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les régimes qui favorisent la longévité. Plus l’accumulation des graisses mono-insaturées est importante, plus les vers vivent longtemps.
Pour en avoir le cœur net, les chercheurs ont nourri les vers avec des graisses polyinsaturées et mono-insaturées. Seules ces dernières se sont accumulées chez les vers tout en augmentant leur espérance de vie, contrairement aux graisses polyinsaturées.
Maintenant est-ce une raison suffisante pour aller se goinfrer de noix, d’avocat et d’huile d’olive ? Bien sûr que non, les experts s’accordent à dire que :

L’apport quotidien en calories provenant des matières grasses ne devrait pas dépasser 30 % de l’apport énergétique total (calories). La moitié de ces matières grasses devrait provenir des gras mono-insaturés (oméga-9), un quart, des gras polyinsaturés (oméga-3 et oméga-6) et le dernier quart, des gras saturés.

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