Si vous n’avez pas suivi l’affaire Justine Sacco, découvrez comment il est possible de gâcher sa vie sociale et sa carrière professionnelle à cause d’un seul tweet trop peu réfléchi.

Au moment des faits, Justine Sacco était la directrice de la communication d’un groupe média de New York, IAC. Le groupe possède entre autre Vimeo, Match.com, College Humour ou Ask.com.. C’est d’autant plus abhérant de voir qu’une responsable de communication ait pu lâcher de tels propos sur les réseaux sociaux.

Pour annoncer son départ en Afrique du Sud, son pays d’origine, pour les vacances de fin d’années, voici ce qu’elle a osé écrire sur son compte twitter :

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Traduction : « Je pars en Afrique du Sud, j’espère, ne pas attraper le Sida. Je plaisante, je suis blanche »

Ces quelques mots impardonnables ont déclenché une avalanche de réactions sur la toile pendant qu’elle avait coupé son téléphone puisqu’elle était en plein vol.. Pendant des heures, toute la planète a insulté, condamné, méprisé la jeune femme qui ne se doutait de rien.

Une fois arrivée à destination, c’est en rallumant son smartphone qu’elle a pu constaté l’étendu des dégâts causés par ses propos racistes et terriblement stupides.

Bien qu’elle ait supprimé son compte Twitter pour tenter d’atténuer le ras de marée, elle a été immédiatement virée par son employeur et son nom a tellement circulé sur internet qu’on doute qu’elle trouve du travail d’aussitôt.

Le racisme n’est pas un point de vue toléré par la liberté d’expression et de plus en plus de gens en font les frais sur internet pensant qu’il n’y existe aucune loi. C’est encore un bel exemple de la puissance des réseaux sociaux qui font et défont en un clin d’oeil.

Il y a quelques jours à Montpellier :
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