Voici l’histoire d’Ali Belhadad, 44 ans, un algérien habitant paisiblement dans l’Essonne depuis près de vingt ans dans l’Essonne en compagnie de sa femme, de nationalité française, et ses deux petites filles. Cet homme, au casier judiciaire vierge, et bien évidemment vivant légalement sur le territoire.

Cependant ce train de vie paisible sera ébranler par le gouvernement français. En effet suite à une erreur absurde de la Direction centrale du renseignement intérieur, Ali se retrouvera tout bonnement expulsé le 2 avril 2012 vers l’Algérie, sous couvert d’une « nécessité impérieuse pour la sûreté de l’État », par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Claude Guéant (en pleine période d’élections bien évidemment…).

Les reproches fait à Ali étaient très équivoques, l’ancien ministre lui reprochait de vendre des ouvrages « salafistes » dans sa librairie, ou même d’avoir eu des liens avec des membres de la mouvance islamiste radicale.

C’est seulement un an après son expulsion qu’Ali Belhadad sera innocenté par la justice française, jugeant que « l’intéressé ne représente pas une menace pour l’ordre public » et que la thèse avancée par le ministre ne présentait aucune preuve.

Le pauvre Ali sera donc resté bloqué en Algérie, à l’écart de sa femme et de ses enfants, sans pouvoir les aider financièrement, ni pallier leurs besoins médicaux ou autre.
On reconnaîtra l’erreur judiciaire et le préjudice subit puisque la justice accordera… 1500 euros de dommages et intérêts…

Il est drôle qu’un pays se disant le garant des libertés individuelles agisse de la même manière, voire pire que certaines dictatures.

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