Depuis que les Nations Unies ont commencé à considérer les démolitions de maisons comme une nouvelle catégorie spécifique des crimes de guerre, la situation en Palestine devient une des plus critiques dans le recensement effectué par l’organisation internationale.

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Selon un rapport de l’ONU publié cette semaine, l’Etat colonial israélien a démoli plus de maisons palestiniennes en 2016 qu’aucune autre année. Cet désastreux constat tient compte de la gigantesque campagne de démolitions qui a privé de toit plus de 1600 Palestiniens des territoires occupés de Cisjordanie.
Selon le bureau des Nations-Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), cette vaste opération de démolition aurait également affecté directement l’’existence de 7.000 autres palestiniens rendant leurs maisons presque inhabitables.

L’Etat israélien qui est devenu maître dans les fraudes juridiques justifie ces destructions en relevant l’absence de « permis de construire ». Mais, l’occupant israélien n’en délivre plus aux Palestiniens depuis plus de 50 ans…
Le rapport de l’OCHA se focalise aussi sur les nombreuses restrictions à la circulation des populations palestiniennes assiégées et occupées.

En effet, pour éviter le passage des Palestiniens, Israël a installé 472 obstacles dont 44 étaient des check-points gardés 24 heures sur 24 par des soldats, 52 autres check-points à temps partiel, 180 monticules de terre, 72 fermetures de routes et chemins par blocs de béton, et 124 grilles fermées en permanence.
De plus, la grille est l’instrument de choix pour empêcher un agriculteur palestinien de se rendre de son domicile à ses terres cultivables.

La bande de Gaza est devenue un camp de concentration à ciel ouvert où l’accès aux territoires israéliens pour les palestiniens est quasiment impossible.
De l’autre côté le blocus égyptien, imposé par le dictateur Sissi allié d’Israël, est un mur infranchissable pour les Palestiniens condamnés à attendre à errer dans l’attente d’une mort certaine et programmée par l’impitoyable Etat sioniste.
Comme l’avait souligné la juge américaine Mary Mc Gowan lors de la Commission indépendante d’enquête des Nations unies sur le conflit à Gaza en 2014: « L’étendue des destructions et des souffrances humaines à Gaza a été sans précédent et aura un impact sur les futures générations. »

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