Rien de nouveau à l’horizon, les filles réussissent mieux que les garçons à l’école. Cette tendance s’applique à plusieurs pays dans le monde, notamment en Algérie où le taux de réussite à l’examen du brevet d’enseignement moyen (BEM) s’élève cette année à 53,97% selon le ministère de l’Education nationale cité par l’APS..
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Un taux inférieur aux années précédentes, mais qui place les filles en tête de peloton au détriment de leurs camarades masculins, 61,53% contre 45,69%.
Qu’est ce qui pourrait expliquer cette différence qui reste fortement répandue de part le monde ? Les critères importants de réussite sont la maîtrise de soi, l’auto-discipline, la concentration, la persévérance. Et il faut bien le reconnaître, les filles développent davantage ces qualités que les garçons. Ceci serait dû principalement à la façon dont elles sont élevées.
Plusieurs études l’ont à maintes fois prouvé, non seulement elles réussissent mieux à l’école, mais entament davantage d’études supérieures. Toutefois leur projet professionnel, dès l’âge de 15 ans reflète déjà un certain désintérêt pour les filières scientifiques, selon une étude de l’INSEE (2003). C’est dans le domaine «littéraire» qu’elles excellent.
D’aucun pourrait penser que les femmes originaires des régions du monde où elles font face aux inégalités politiques, économiques ou sociales, changerait la donne ? Que nenni ! Bien au contraire, des chercheurs ont constaté quelle que soit la condition de la femme, les résultats des filles sont systématiquement meilleurs que ceux des garçons. Une lacune vite comblée par les garçons qui s’engagent, en majorité, vers des filières «scientifiques» donnant accès à un large choix d’orientation professionnelle.
