Alors que l’on nous rabâche à longueur de journée que les français d’origine étrangère ne cherchent aucunement à s’intégrer, tout est pourtant fait pour les maintenir un maximum à l’écart de la société en commençant par les exclure d’une partie non négligeable du marché de l’emploi.

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Souvent orientés vers des filières moins “honorables”, les français originaires de l’immigration sont poussés à se marginaliser contre leur gré en optant pour les seuls postes où le délit de faciès a moins d’importance. Pas étonnant dès lors de voir des Mohamed, Ali, Karima, Mamadou et autres titulaires d’un Bac + 5 se contenter d’un petit boulot de serveur ou de magasinier.
Cette distinction flagrante entre français de souche et autres français d’une catégorie considérée comme “inférieure” est expliquée par un manque de qualification ou de diplômes. Mais force est de constater que diplômes ou pas, 5,3 millions d’emplois sont refusés aux immigrés et à peine tolérés pour ceux qui possèdent la nationalité française, soit un poste de travail sur cinq. Cette discrimination constitue l’un des facteurs du chômage des jeunes immigrés notamment et donc un frein dans l’intégration professionnelle.

Au-delà des chiffres un reportage diffusé sur France 2 témoigne de la triste réalité, celle à laquelle sont confrontés chaque jour nos jeunes de confession musulmane tout comme les autres français d’origine étrangère. Taoufiq Mazy détient un master en finances internationales pourtant cela fait des mois qu’il galère comme beaucoup d’autres. Pas de boulot dans une France qui s’est renfermée sur elle-même, excluant tous ceux dont elle ne veut plus désormais.
Face au désespoir de Taoufiq qui a passé de longues années à étudier et à donner le meilleur de lui-même, sa famille a collecté la somme de 3000 euros, une vraie fortune pour qu’il puisse quitter la France et se rendre à Dubaï aux cieux plus cléments.
Trois jours seulement après son arrivé à Dubaï grâce au petit pactole, Taoufiq trouve un emploi de courtier en or et diamant avec à la clé un premier salaire de 3.700 euros par mois. Il n’est pas le seul dans ce cas, beaucoup comme lui ont décidé de quitter leur pays d’accueil pour tenter leur chance ailleurs. Et l’audace paie, comme à l’image de Farid Mimouni 32 ans qui a débarqué un jour à Dubaï avec pour seul bagage son aplomb. Aujourd’hui il travaille pour une grande agence immobilière et il vend des villas de luxe.
De plus en plus de français de confession musulmane ont décidé de quitter un pays décidément de plus en plus hostile à leur présence.
Le même phénomène est également observé en Belgique où les musulmans excédés par l’islamophobie commencent à prendre le large.


Emploi : quand les discriminations poussent les jeunes Français à s’expatrier

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