Le sort de Moussa Ibn Yacoub, ancien membre de l’ONG musulmane Barakacity, a suscité une large mobilisation sur Internet, sous le hashtag #Freemoussa, depuis son arrestation au Bangladesh en 2015, où il visitait des camps de réfugiés Rohingyas, une minorité musulmane venue de Birmanie où elle est persécutée.

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Il avait été arrêté injustement par la police du Bangladesh qui l’accusait d’utiliser une « fausse d’identité » puisque son nom d’usage musulman, adopté lors de sa conversion à l’Islam, différait de celui figurant sur ses papiers officiels, Maxime Puemo Tchantchuing.
L’humanitaire français a été libérée dans la nuit du samedi à dimanche et c’est sa mère qui a annoncé la merveilleuse nouvelle sur Twitter.

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La justice du Bangladesh aurait arrêté les poursuite à l’encontre de Moussa Ibn Yacoub. Cette libération arrive au terme de 70 jours de liberté correctionnelle et 7 mois d’emprisonnement.
Le maire de Montreuil, d’où il est originaire, a relayé également l’information en déclarant dans un communiqué: « En abandonnant les charges retenues contre lui, les autorités bangladaises ont reconnu son innocence. Moussa est désormais libre de retourner auprès de sa famille ».
Moussa a lui-même annoncé l’heureuse nouvelle sur sa page Facebook avec l’intense émotion d’être enfin un homme libre.

Il prouve encore une fois son humanité à toutes épreuves en profitant de la déclaration de sa libération pour affirmer son soutien aux Rohingyas, peuple opprimé du Bangladesh.
« Je n’oublie pas ce peuple que j’ai défendu au prix de ma liberté,
les Rohingyas, car eux l’ont perdu depuis des décennies.
Je continuerai à me battre pour eux, car “l’homme libre est avant tout celui qui n’a pas peur d’aller au bout de ses idées”.
Les louanges reviennent à Dieu
».

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