A maintes reprises nous avons dénoncé la situation des Roginhyas, peuple persécuté par le régime birman. L’absence de ressources naturelles habituellement convoitées par la velléité d’un occident aveuglé par ses conquêtes géostratégiques, fait de la Birmanie un pays peu intéressant aux yeux des occidentaux.
Ce silence complice de la communauté internationale permet au gouvernement birman d’accentuer la répression contre la minorité musulmane du pays.

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Le week-end dernier, les violences sont encore montées d’un cran dans l’Etat de Rakhine, des journalistes du site Observateurs et les médias officiels parlent de 69 civils massacrés par l’armée birmane et des centaines de Rohingyas ont fui leur village pour se réfugier au Bangladesh, pays voisin.
Pour justifier leurs crimes, les militaires ont dit qu’ils avaient été confrontés à des « assaillants violents » et qu’ils s’agissait d’éradiquer le terrorisme qui sévit dans la région.
La Birmanie se sert du soi-disant terrorisme pour justifier ses exactions, un prétexte qui a déjà fait ses preuves et qui continu encore à être exploité jusqu’à à la lie.

C’est donc sans complexe que le régime totalitaire birman affame et maintient dans la précarité les Rohingyas qui sont considérés comme apatrides dans leur propre pays. Une loi de 1982 les empêche de devenir citoyen birman et en fait des réfugiés qui n’ont ni droits, ni territoire.
Ces derniers jours, l’armée birmane s’est déchaînée sur les villageois en brûlant leurs maisons. Des photos de corps carbonisés et de villages abandonnés ont fait le tour des réseaux sociaux.

Une fois de plus, les autorités locales ont accusé les « assaillants » d’avoir « provoquer des malentendus autour des opérations de nettoyage par les forces de sécurité » et les militaires ont dénoncé des « histoires fabriquées avec l’aide des médias » dont l’objectif est de « recevoir l’aide de la communauté internationale ».
Mais selon Rahim l’un des “observateurs”, qui vit dans la commune de Maungdaw, il n’est pas concevable pour un Rohingya de brûler sa propre habitation pour la simple et bonne raison qui lui sera impossible d’obtenir des autorités locales un nouveau permis de construire.
L’organisation internationale Human Rights Watch a publié des images satellites des villages avant et après les attaques et sur base de ces clichés elle exige des autorités l’ouverture d’une enquête.

La prix Nobel de la paix et dirigeante du pays, Aung San Suu Kyi s’est bien gardée de commenter les violences. Comment pourrait-il en être autrement, alors qu’en 2013 la « dame de Rangoun » s’offusquait d’avoir été interviewée par une musulmane: « Personne ne m’a dit que j’allais être interviewée par une musulmane », s’était-elle plaint hors caméra.

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