« Au-delà de l’aspect fraternel, ma conversion n’a pas changé ma vie. Je vivais déjà avec les mêmes principes : être juste, avoir des valeurs…
J’avais l’habitude de jeûner pendant le ramadan parce que j’admirais les musulmans autour de moi qui jeûnaient. Je me suis converti car j’avais la certitude que l’Islam était pour moi. J’ai senti cette relation avec Dieu. J’ai eu la conviction dans mon cœur que c’était ma religion
».

C’est lors d’un entretien exclusif accordé à la chaîne saoudienne Al Arabiya en mars dernier que l’ancien footballeur international français Nicolas Anelka s’est confié sur sa conversion.
A l’âge de 16 ans le jeune Nicolas, natif de Chesnay, se sent attiré par l’Islam, religion avec laquelle il est en constante proximité grâce à ses nombreux amis algériens.

Des années plus tard, celui qui se nomme désormais Bilal Anelka ne regrette rien; bien au contraire: « Je suis beaucoup plus serein et calme… avec l’Islam. J’estime avoir choisi la juste voie et je remercie Dieu de m’avoir guidé, el hamdoulilah », a-t-il déclaré dans un journal intitulé Pressafrik dans lequel il exprime ses pensées intimes et sa nouvelle vie.
Le célèbre ex-attaquant des Gunners est conscient des discriminations dont sont victimes les musulmans de France et d’ailleurs.

« Les Français d’origine nord-africaine tentent de réussir, mais la société française les maintient en échec. Il y a beaucoup d’obstacles. Par exemple, si vous envoyez un CV avec le mauvais code postal et un nom à consonance musulmane, alors vous ne serez pas considéré et vous n’obtiendrez pas un emploi. C’est seulement en France que vous avez besoin de cacher votre nom et la photo dans l’espoir de trouver du travail. Ce niveau de discrimination est inacceptable », a-t-il regretté.

Aujourd’hui âgé de 38 ans, Anelka est consultant pour le club algérien NA Hussein Day où il espère aider le football algérien à grandir.

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