Une musulmane qui était attablée ce lundi 26 octobre dans un restaurant situé à Bloomington dans l’Indiana en compagnie de sa fille de 9 ans a brusquement et sauvagement été agressée par Triceton Blickford, un américain de 19 ans.
Pris d’une soudaine rage à la vue de cette mère de cinq enfants, l’étudiant a poussé un hurlement avant de fondre sur sa proie au cri de « Le pouvoir aux blancs, le pouvoir aux blancs ». Le hijab de la musulmane aura été l’élément déclencheur de cette frénésie raciste. L’islamophobe lui a arraché de force son voile et n’a pas hésité à lui serrer le cou avec rage.

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Les cris d’angoisse de la mère et de sa fille ont alerté le mari qui garait son véhicule non loin de là et ont de ce fait permis au forcené de fuir. La lâche agression a choqué une grande partie des habitants de la ville et notamment de nombreuses femmes non musulmanes qui ont souhaité marqué leur soutien à la musulmane voilée. Par solidarité avec la victime, de nombreuses femmes ont porté un voile pour répondre à l’appel à la mobilisation lancé par Anna Maidi, la responsable du Comité des femmes au sein du Centre islamique de Bloomington.

« Nous voulons faire savoir que toute la communauté est derrière cette femme, épouse et mère de cinq enffants, meurtrie dans sa chair et son âme, et soutient sa petite fille traumatisée, pour ne plus jamais voir ça ici » a-t-elle déclaré.
Conscientes de la haine qui vise la communauté musulmane, les habitantes de Bloomington ont souhaité se rassembler au Sofra café à l’endroit même où l’agression a eu lieu, et marquer ainsi leur indignation et leur colère.

L’agresseur quant à lui a vite été appréhendé et croule sous les chefs d’accusation, intimidation, injures à caractère raciste, violence, strangulation et consommation illégale d’alcool pour un mineur.
Malgré l’évidence des preuves et les nombreux témoins de la scène, le raciste nie les faits pendant que sa mère impute l’incident à l’état d’ébriété de son fils. L’université dont fait partie l’étudiant a préféré prendre ses distances en publiant un communiqué pour « blâmer un acte odieux qui n’est pas représentatif de nos étudiants, ni de la culture d’inclusion et de tolérance qui règne dans l’établissement et à Bloomington ».

La gravité des événements qui ont frappé de plein fouet la malheureuse musulmane, ne l’aura cependant pas empêché de prendre la parole pour transmettre un message à son agresseur « J’espère qu’un jour il réalisera que ce qu’il a fait est mal et qu’il sera en mesure, au lieu de nier les faits, de demander pardon ».
Néanmoins le soutien de ses concitoyennes de toutes confessions lui aura donné du baume au cœur.

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