La discrimination devenue une arme étatique dont les gouvernements des divers pays européens usent en abondance, vient d’essuyer son premier revers. Dénoncé comme étant l’exemplarité du refus d’intégration, le voile est devenu, pour beaucoup, un instrument politique religieux et radical qu’il faut éradiquer par tous les moyens.
Premières victimes de la flambée islamophobe, les musulmanes ont été contraintes d’abandonner le droit à se vêtir librement, cela a commencé par le voile puis les jupes trop longues qui ne conviennent pas à la République, la suite on l’attend.

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Les femmes musulmanes travaillant dans le domaine privé ou public subissent de plein fouet la discrimination. Notamment les professeures de religion islamique ont été obligées de donner cours sans leur voile, une absurdité qui n’a pas échappé au Conseil d’Etat belge qui a donné raison à une enseignante musulmane.
Celle-ci a refusé d’enlever son voile durant ses cours où elle est censée inculquer aux élèves les devoirs du bon musulman, ce qui a bien sûr déclenché le courroux du directeur de l’école située à Maldegem en Belgique.
S’en est suivi une longue bataille, le directeur refusant de voir l’enseignante prester avec son voile et cette dernière de le retirer. Une discrimination qui a forcé la professeure a décliner le poste et à porter plainte devant le Conseil d’Etat.

Des années de tensions plus tard, le Conseil d’Etat belge tranche en faveur de l’enseignante qui peut dorénavant porter le voile durant les cours, en tant que professeur de religion elle n’est pas soumise à un devoir de neutralité devant les élèves.
« Le Conseil d’État constate que la fonction de professeur de cours philosophiques diffère de celle d’un professeur de cours généraux. En outre, la fonction de professeur de religion proprement dite implique, de par sa nature, l’engagement personnel de l’enseignant concerné. Pour certains professeurs de religion, cet engagement se traduit par le port de signes extérieurs de leurs convictions philosophiques »; a conclu le Conseil d’État.

Une décision historique qui poussera d’autres musulmanes à faire valoir leurs droits et à combattre l’exclusion à laquelle elles sont soumises depuis trop longtemps. L’enseignante est désormais libre d’enseigner avec son voile.
Bravo à cette sœur qui a persévéré dans sa détermination.

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