Quelques semaines après l’attentat qui a visé la mosquée de Créteil (94), l’Union des associations musulmanes de Créteil (UAMC) conteste la décision de justice classant l’attaque comme un acte qui ne révélant pas du terrorisme.

Pourtant, le 29 juin dernier, un homme avait tenté d’écraser des fidèles à la sortie du lieu de culte à l’aide de sa voiture. Si le parquet de Créteil a ouvert une enquête pour « tentative de meurtre en raison de l’appartenance supposée des victimes à une religion », l’UAMC avait aussitôt déposé en juillet une première plainte pour « tentative d’assassinat » à « caractère terroriste » étant donné que l’individu avait indiqué, en commettant son acte, vouloir « venger le Bataclan et les Champs-Elysées ».
Le parquet de Paris a pourtant classé l’affaire sans suite, prétextant que le caractère terroriste des faits n’a pas été établi.

« Nous avons déposé un recours auprès du procureur général. S’il ne nous suit pas, nous sommes prêts à utiliser toutes les voies de recours pour que l’enquête puisse évaluer la dimension terroriste des faits », a indiqué Yassine Bouzrou, l’avocat de l’UAMC. Sans saisine du parquet antiterroriste, « mes clients ont l’impression d’être considérés comme des victimes de seconde zone. »

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