Ahed Tamimi, la jeune palestinienne de 16 ans, a été emprisonnée pour avoir giflé un soldat de l’armée sioniste. A l’inverse Yifat Alkobi, une femme-colon juive, a simplement subi un interrogatoire avant de rentrer chez elle le jour même.

Pourtant cette femme avait été reconnue coupable à 5 reprises d’avoir troublé l’ordre public, jeté des pierres sur des palestiniens et même d’avoir agressé un policier. En dépit de cet impressionnant palmarès, elle n’a jamais été incarcérée ni inquiétée par les soldats sionistes. Pire encore, elle s’est permis de ne pas se répondre aux convocations pour interrogatoires et autres audiences judiciaires. Pour finir, aucun média n’a relaté ses méfaits.

L’armée sioniste considère pourtant qu’elle « voyait d’un œil grave tout acte de violence envers les forces de sécurité ». Nous sommes en droit de nous demander si cela ne concerne pas uniquement les citoyens palestiniens. En effet, pour des faits similaires les palestiniens sont traqués par l’armée sioniste et les membres de leurs familles sont arrêtés et emprisonnés.

La différence de traitement qui existe entre le cas d’Ahed Tamimi et celui de Yifat Alkobi n’est qu’une nouvelle illustration de la justice à deux vitesses de l’armée sioniste. Une armée et un gouvernement qui colonise les terres palestiniennes, ne reconnaît pas l’existence de l’Etat Palestinien, emprisonne et tue des milliers de civils innocents. Et c’est cette même armée et ce même gouvernement qui ferment les yeux lorsque des israéliens commettent des actes répréhensibles bien que les preuves à charge soient accablantes. Est-il juste de laisser ces délinquants rentrer tranquillement chez eux alors que d’autres dorment dans une cellule ?

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