Voici un scénario que l’on aurait du mal à imaginer.

Les faits se déroulent à Oran. L’association « l’assemblée du Dieu d’Oran » (???) créée en 1955, durant la colonisation, et dont tous les membres sont d’anciens colons, a saisit la justice via une plainte auprès des autorités algériennes afin d’expulser une famille oranaise, vivant à la rue Kimburn, nous apprend le site liberte-algerie.com.
Résultats? La pauvre famille Haddad s’est vu dans l’obligation de quitter leur foyer, se retrouvant par conséquent tous à la rue.

La réaction de la ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), dont l’un de ses bureaux se trouve sur place, ne s’est faite attendre. La ligue y voit une simple atteinte à la souveraineté de l’Algérie et ne comprend pas comment plus de 50 années post-indépendance, d’anciens colons (le terme n’est pas exagéré) réussissent à expulser une famille algérienne de chez eux aussi simplement.

Kaddour Chouicha, le président du bureau, s’est offusqué en ces termes:
«Les forces de l’ordre qui sont venues en renfort expulser cette famille savaient-elles que cela fait suite à une plainte d‘une association qui fait comme si nous étions en pleine colonisation ?».

La ligue estime que si les autorités sont «soucieuses de ne pas froisser la France» , d’autres pieds-noirs pourraient faire de même, et à leur tour, dilapider les richesses du pays ainsi que les biens de ses habitants.
Ceci représente, sans langue de bois, une atteinte sans équivoque la souveraineté de l’Etat algérien.

Pour la famille Haddad, la seule issue serait que le wali d’Oran, Zaâlane Abdelghani, réussisse à s’opposer à l’expulsion comme il l’a promis, ce qui reste à voir…

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