Comme si toutes les accusations à leur encontre ne suffisaient pas, les migrants sont décidément l’objet de toutes les attentions.

Cette affaire qui date de 2004 refait surface dans les médias suite à la condamnation de Frédéric Goeller et son frère Fabrice. Les deux inculpés ont fomenté un plan diabolique destiné à prouver « que les étrangers sont des gens qui font du mal ».
A partir de ce moment les deux frères vont mettre à exécution leur sinistre projet. Ils vont enlever une écolière de 12 ans à la sortie de son collège de Vire dans le Calvados et la violer dans un bois.
Pour lui faire croire qu’ils sont originaires d’Afrique du Nord, ils vont se donner des prénoms maghrébins devant la collégienne.

Le corps couvert de croix gammées, Frédéric aujourd’hui âgé de 47 ans est arrêté au bout de dix ans et écope d’une peine de prison de 15 ans pour viol et atteinte sexuelle sur mineur par le tribunal de Caen, son frère âgé de 36 ans est condamné à six ans pour complicité de viol et agression sexuelle.
Proche des partis d’extrême droite, Frédéric Goeller serait selon son avocat « surtout quelqu’un qui était perdu et a cherché là une sorte de famille » et sa volonté de se faire passer pour un maghrébin dans le but d’alimenter la haine de l’étranger montrerait un « comportement pas très rationnel », a déclaré Me Olivier Pacheu à L’AFP.
Le principal inculpé regrette son geste et: « Je regrette ce que j’ai fait à Vire mais je voulais donner une connotation politique à ce viol en le maquillant en crime anti-Français, commis par un étranger. Nous nous sommes fait passer pour des Tunisiens », avait-il rapporté à Ouest France.

Pourtant durant des années les deux criminels vont bénéficié d’une totale impunité, l’affaire ayant été classée sans suite. Et ce n’est qu’en 2007 après une tentative de vol que l’ADN de Frédéric Goeller est comparé à celui trouvé sur la scène du viol. L’instruction est rouverte sept ans plus tard en 2014.
Une affaire à rebondissement qui s’achève par l’incarcération des deux violeurs après dix années de liberté.

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