Après cette nouvelle révélation du jeune Mohamed K peut-on encore parler de simple bavure policière ?
Luttant contre la peur de perdre son travail, un jeune ami de Théo révèle s’être fait passer à tabac par le même policier qui a violé le jeune Théo à Aulnay-sous-bois.
Le 26 janvier dernier, le jeune Mohamed K raconte qu’il a a voulu défendre un jeune garçon du quartier qui se faisait violenter par trois hommes:
« J’ai vu un petit de la cité courir, avec derrière lui un homme de grande taille, vêtu d’un manteau à capuche avec de la fourrure. L’individu ne portait pas de brassard, il a fait une balayette au petit à cinq mètres de moi, je suis intervenu, j’ai demandé ce qui passait ».

L’homme a ôté sa capuche et indiqué qu’il était policier, puis a menotté le jeune homme pour l’emmener.
Un peu plus loin, c’est Mohamed K qui se fait fait interpellé à son tour par deux autres policiers qui l’emmènent aussitôt dans une cage d’escalier pour le violenter et l’insulter de la même manière que l’interpellation de Théo… Mohamed K a simplement été épargné du viol:
« Et je vois sur mon chemin deux policiers, dont l’homme à la capuche. Ils me disent ‘viens là, toi aussi on va te fouiller’, j’ai répondu que je voulais juste aller acheter ma baguette et rentrer chez moi, mais ils ont insisté ».

Mohamed K. explique que les trois fonctionnaires lui «font des croche-pattes» tentant de le mettre à terre. Une fois dans l’immeuble, il reconnaît « le petit jeune arrêté juste avant moi, qu’ils sont en train de déshabiller ». Dans le hall d’entrée, Mohamed K reconnaît un des policiers qui sera l’auteur du viol de Théo quelques jours pus tard:
« On le connaît dans le quartier, c’est le même que celui qui a pénétré Théo avec sa matraque, tout le monde l’appelle ‘Barbe Rousse’ ».

Emmené au commissariat, il est ensuite déposé au service médico-judiciaire de l’hôpital Jean-Verdier à Bondy où le médecin déclare 5 jours d’ITT (interruption temporaire de travail), malgré tout en le renvoyant en garde à vue sans considérer les violences inacceptables subies par Mohamed K.
Comble de l’excès de zèle, après les 24 heures de garde à vue, Mohamed K apprend que l’un des policiers a osé porter plainte contre lui à cause d’un doigt tordu au cours de l’injuste interpellation.

Après l’affaire de Théo, Mohamed K souhaite sortir de son silence de victime pour que les violences policières cessent définitivement dans les quartiers français.
Alors que l’IGPN a ouvert une enquête préliminaire, l’avocat de Théo, maître Dupont-Moretti se charge de défendre le jeune homme, dans une affaire qui ressemble de plus en plus à une série de crimes en bande organisée.

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