Et si le mouvement BDS (Boycott, Désengagement et Sanctions) était le fer de lance de la libération du peuple palestinien tenu sous le jong de l’Etat colonial israélien ?
200 juristes européens provenant de quinze pays différents se sont réunis pour s’élever contre toute répression et toute négation de cette liberté d’expression.

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A l’occasion de de la journée des droits de l’homme instauré par l’ONU, qui cette année arbore le slogan « Défendez les droits de quelqu’un aujourd’hui », ces juristes ont publié une déclaration qui défend les droits palestiniens et considère le mouvement BDS en faveur de la liberté, de la justice et de l’égalité pour les Palestiniens comme un “exercice légal de la liberté d’expression”.
Cette déclaration des juristes a été publiée dans les langues suivantes: anglais, français, espagnol, allemand, italien et néerlandais.

Ces professeurs et docteurs de renom affirment ouvertement qu’il est possible de soutenir la campagne internationale appelant à exercer diverses pressions économiques, académiques culturelles et politiques sur Israël.
Parmi les signataires de cette déclaration très novatrice, on retrouve de grandes personnalités comme: le juriste sud-africain John Dugard, qui a travaillé à la Cour internationale de justice ; Sir Geoffrey Bindman, conseiller honoraire de la reine au Royaume-Uni ; José Antonio Martin Pallin, ancien juge à la Cour suprême, en Espagne ; Allain Pellet, chevalier de la Légion d’honneur en France ; Guy Goodwin-Gill, ancien conseiller juridique du Bureau du haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) ; Éric David, ancien conseiller juridique du Conseil de l’Europe et du gouvernement belge ; Robert Kolb, ancien expert juridique de l‘ICRC et du ministère suisse des Affaires étrangères ; Marco Sassoli, ancien vice-responsable de la section juridique de l’ICRC ; Michael Mansfield, conseiller de la reine, au Royaume-Uni ; Lauri Hannikainen, membre de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) ; et Géraud de la Pradelle qui, en 2004, a dirigé l’enquête civique sur l’implication de la France dans le génocide rwandais.

De nombreux pays tentent de remettre en question les fondements du BDS en pointant du doigt sa légitimité ou encore sa légalité. Grâce à ce texte d’une haute valeur juridique, les détracteurs devront faire profil bas pour laisser se développer un mouvement crucial à l’effondrement de l’expansion de l’Etat colonial israélien.
Les Palestiniens accueillent cette déclaration comme un « coup important porté à la guerre juridique répressive d’Israël » contre le mouvement BDS.

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