Ce nouveau chapitre pourrait s’intituler, l’antisémitisme ou l’art de museler toute critique à l’égard d’Israël. L’arme la plus puissante, jamais utilisée par les sionistes, est l’accusation d’antisémitisme, une arme redoutable destinée à faire taire toute critique menée contre la politique meurtrière israélienne.

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Un professeur de médecine, Christophe Oberlin pourrait nous conter l’injustice dont il a été victime. Les faits qui remontent à juin 2012 se passent lors d’un examen de droit humanitaire. Le professeur pose une question concernant l’attaque sanglante menée contre Gaza entre 2008 et 2009 à ses étudiants de la Faculté de Médecine de l’hôpital Bichat, à Paris.

La question :

« Vous êtes à l’hôpital de Rafah, situé dans la bande de Gaza lors de la guerre de l’hiver 2008-2009. Des ambulances vous amènent 22 corps portant tous le nom d’Al-Daya. Les ambulanciers et les membres survivants de la famille vous déclarent qu’il s’agissait d’un bombardement classique. La mort de chacun d’entre eux a été constatée. Quelle est ou quelles sont les qualifications des crimes perpétrés (crime de guerre, crime contre l’humanité, crime de génocide) ? Argumentez votre position en vous basant sur les définitive des différents crimes. »

Une question tirée d’un cas réel de droit du rapport de la Commission des droits de l’homme de l’ONU rédigé à partir d’une des nombreuses attaques meurtrières israéliennes, s’achevant par le bombardement et la mort de 1400 palestiniens.
Ayant eu vent de la question d’examen par un mystère inexpliqué, l’Association des Médecins israélites de France et du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) ont sorti la carte «victimisation» chère à leur cœur et ont considéré que la question incitait à « la haine d’Israël ».

Le doigt accusateur a frappé une fois de plus. Acculée, l’Université Paris Diderot a ouvert une enquête administrative. Probablement, contrainte et forcée et ne voulant pas faire l’objet d’une accusation similaire, la chambre disciplinaire du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de la ville de Paris à condamné le 12 juin, Christophe Oberlin à un blâme, nous apprend l’intéressé dans un communiqué daté du 7 juillet. Il est aussi accusé d’avoir tenu « des propos antisémites » sur son site. « Le Conseil de l’Ordre reproche enfin au Dr Oberlin » « de prendre parti contre un Etat juif à majorité juive », et d’avoir défendu les « spectacles de Dieudonné ».

Un melting-pot destiné à créer la confusion. Le professeur a annoncé faire appel de la décision « qui repose sur une vision partielle et partiale des faits, et qui ignore les principes les plus établis du droit ».
Voilà comment le lobby juif s’immisce et contrôle en toute impunité pour obtenir gain de cause.

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