Plusieurs jeunes filles de confession musulmane sont parties en Syrie, jeunes et manipulables, elles représentent une cible de choix pour les recruteurs. Le même constat peut-être fait à l’égard de jeunes hommes qui par manque d’identité et en l’absence de référent se sentent isolés,finissent par se résigner au pire.
Une «radicalisation» anti-sociale plutôt que religieuse les pousse à voir dans ce faux «djihad» une porte de sortie au train-train quotidien et ennuyeux sans perspective d’avenir.
Dans toute l’Europe, les cas de jeunes gens partis combattre font la Une des journaux, même s’ils ne représentent qu’un infime pourcentage, ils n’en défraient pas moins la chronique.
Pour les jeunes filles, le cas semble tout aussi grave car si elles ne comptent pas aller guerroyer, elles quittent leur douce quiétude en vue d’épouser des terroristes.

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L’escalade de violence qui sévit et les nombreux récits épouvantables rapportés par les médias ne semblent pas les effrayer outre mesure. Le coupable, ce sont les réseaux sociaux où des «charmeurs» vont entrer en contact et leur expliquer que là-bas la vie est meilleure et épouser un combattant relève d’une mission divine.

C’est ce qui s’est passé avec Meriem Rehaily, une italienne d’origine marocaine partie en Syrie pour rejoindre Daech. Mais comme beaucoup d’autres, une fois arrivée sur place, la «belle vie» se transforme en cauchemar et aujourd’hui la jeune fille de 19 ans n’espère qu’une seule chose c’est revenir au plus vite près des siens afin d’échapper à « cet enfer ».
L’histoire débute l’année dernière, Meriem passe beaucoup de temps à converser sur les forums de discussions et sur Facebook. Bientôt elle est contactée par un homme qui semble très sympathique, puis les simples causettes vont très vite se transformer en longues conversations téléphoniques.

Sans savoir exactement comment le recruteur s’y est pris pour l’endoctriner, elle quitte l’Italie et se retrouve en Syrie. La famille sans nouvelle porte plainte auprès de la police italienne.
Mais en janvier dernier, Meriem contacte ses parents pour un appel au secours et leur demande de l’aide car elle souhaite revenir chez elle en Italie apparemment horrifiée par ce qu’elle a découvert sur place.
La police déjà alertée continue son enquête et a décidé de mettre sous protection rapprochée la famille de la jeune fille qui serait aujourd’hui menacée par Daesh.

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