Ce vendredi 26 juin sur une plage de Sousse (Tunisie), une attaque a été menée par un étudiant de 23 ans, dressant un bilan de 39 morts et 39 blessés.

Des témoins reviennent sur le drame, et ils sont unanimes quant au fait qu’« Il y a eu un problème », nous apprend le site Huffington Post Maghreb.

Amir Ben Hadj Hassine, un jeune homme de 22 ans, habite à deux pas de la plage de l’hôtel Riu Imperial Marhaba à Port El Kantaoui, à environ 140 km au sud de Tunis. Il témoigne : « Entre le début du bruit des tirs jusqu’à ce qu’il soit mort, il s’est écoulé 40, 45 minutes ».

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Malek, 16 ans, explique quant à lui avoir assisté à la scène depuis le début.

« J’étais à la plage. J’ai vu le mec (le tireur) déposer son parasol sur le sable puis s’accroupir, dans la même position que quelqu’un qui creuse pour installer son parasol. Mais tout d’un coup, il a pris une Kalachnikov et a commencé à tirer sur le sable », raconte l’adolescent.

Il poursuit : « Tout le monde s’est levé pour voir ce qui se passait, puis on l’a vu tirer sur les touristes avec un grand sourire. On est parti en courant pour se cacher, alors que lui se dirigeait vers l’hôtel Imperial ».

Seif, 21 ans, se rappelle d’une scène « incroyable ». « Le type était très à l’aise, on aurait dit qu’il dansait ou qu’il écoutait de la musique en marchant ».

« A un moment, on s’est trouvé très proche de lui, mais il n’a pas tiré sur nous. Il s’est contenté de nous dire ‘allez-vous en, je ne suis pas venu pour vous’ », poursuit-il.

« Laisse-moi le tuer »

« J’ai vu le mec entrer tranquillement, en toute sérénité dans l’hôtel », se souvient Amir. A peu près à ce moment-là, « une vedette est venue depuis la mer, avec deux agents de sécurité à son bord, dont l’un était armé ».

« Ils n’ont pas voulu descendre dans un premier temps » parce que le nombre d’assaillants était encore inconnu, dit Amir. « Mais quand les tirs à l’intérieur de l’hôtel se sont calmés, ils sont descendus ».

« On a demandé à l’agent armé d’entrer dans l’hôtel, on le poussait mais il avait peur et n’a pas tiré », poursuit-il. « Alors un animateur (d’un hôtel) lui a pris son arme et a essayé de tirer de loin sur le terroriste. Mais l’arme n’a pas fonctionné ».

« L’animateur a pris l’arme du policier et s’est dirigé vers l’hôtel pour tuer le tireur. Il a dit au policier ‘donne-moi ton arme, laisse-moi le tuer’, lui a pris son arme et s’est dirigé vers l’hôtel » se souvient Seif.

Hassen, responsable des parachutes à l’hôtel Mouradi, était sur place avec des clients au moment du drame. Il se rappelle avoir « vu l’agent de sécurité reculer en heurtant un parasol ». Ce dernier est « tombé et un citoyen a pris son arme » pour essayer de « tirer sur le terroriste ».

« J’étais choqué de ne pas voir la police alors que la région est encerclée par les postes de police, et il y a d’habitude des patrouilles régulières », ajoute-t-il.

« Bien sûr qu’il y a un problème car ils (les policiers) ne sont pas venus à temps » a-t-il déploré.

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