Vendredi matin, près de cinquante salariés sont venus manifester devant l’entrée de l’usine Bombardier à Crespin dans le Nord-Pas-de Calais, en soutien à l’un de leurs collègues, Karim Khabati, menacé de licenciement pour « apologie du terrorisme ».

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La voix du Nord rapporte des informations selon quoi Karim aurait « proféré des propos inacceptables » au lendemain des attentats à l’encontre de la rédaction de Charlie Hebdo, soit le 8 janvier.
Ainsi, une “altercation” aurait ensuite eu lieu entre Karim Khabati et d’autres salariés. Convoqué le soir-même par la direction, une procédure de licenciement est entamée. Rodrigue Louadoudi, délégué syndical SUD, se confie à la Voix du Nord:
« Les accusations portées par la direction sont creuses, on n’a que des bouts de phrases et certains témoignages se contredisent. »

La direction assure qu’« avec n’importe quel autre salarié, cela aurait été la même chose ». On ajoute: « Nous sommes deux mille, on doit maintenir l’harmonie dans notre site. »

Karim Khabati a quant à lui nié des « propos inacceptables ». Il témoigne:
« Ça m’a profondément touché qu’on me prête de tels propos. Tous ceux qui me connaissent vous diront que ce n’est pas moi. Je suis musulman, mais si je fais le ramadan, je ne vais pas à la mosquée. Me traiter de fondamentaliste, c’est surfer sur la vague de l’islamophobie. Je suis avant tout l’homme à abattre. »

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