La déferlante qui s’est abattue sur ce groupe d’extrême droite australien nous rend quelque peu envieux, nous qui recevons si peu de compassion dans nos contrées.
L’Australie peut se targuer de pouvoir faire la part des choses contrairement au vieux continent qui préfère exploiter la bonne vieille rengaine du musulman responsable de tous les maux de la terre.

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Alors que le match de foot opposant l’équipe de Collingwood, «The Magpies» à celle de Richmond bat son plein au stade de Melbourne vendredi soir, une banderole fait son apparition au milieu de la foule.
« Stop aux mosquées » peut-on lire sur la bannière brandit par un groupe d’extrême droite «le Front uni des patriotes» (UPF). Fiers de leur islamophobie affichée au grand jour, les extrémistes ne s’attendaient sûrement pas au violent retour de manivelle.
En effet, au lieu d’être encensés comme il le pensaient, ce sont pas moins les trois représentants des plus grands clubs australiens qui ont dénoncé à l’unanimité cette action hautement condamnable.
Gillon McLachlan, président de l’Australian Football League (AFL), le président du Club de Richmond et celui du Club de Collingwood, n’ont eu de cesse de défendre l’honneur de leur joueur fétiche Bachar Houli, un footballeur musulman.

« Odieuse, insupportable, profondément offensante » autant de qualificatifs pour condamner la banderole islamophobe. « Le footy a une longue histoire derrière lui prônant les valeurs d’égalitarisme et d’inclusions, des valeurs intrinsèques de l’Australie qui font notre fierté. Nous devons veiller à ce que notre sport continue à accueillir tous les Australiens, de toutes confessions et origines », a clamé Gillon McLachlan.
Eddy McGuire le président du club de Collingwood va encore plus loin en appelant à interdire de football à vie les fascistes de l’UPF, « Il faut faire un exemple ! » a-t-il martelé.
Dans un communiqué, le club de Richmond marque son soutien à l’ensemble de la communauté musulmane: « Bachar Houli, et la communauté musulmane dans son ensemble, méritent mieux que d’avoir à supporter des gens étroits d’esprit qui cherchent à semer la division et la haine ».
Même la ministre des Affaires étrangères, Julie Bishop en visite à Washington a déploré une « action politique malsaine et déplacée » sur un terrain du foot.

Un soutien dont on avait plus l’habitude et qui fait chaud au cœur, à quand la même solidarité chez nous ?

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