Deux mois après leur assignation à résidence, le ministère de l’Intérieur a remis en liberté quatre ressortissants Tchétchènes en signant un arrêté d’abrogation, faute de preuves, nous informe le site ladepeche.

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Sept jours après les attentats du 13 novembre, le préfet de Tarn-et-Garonne, Jean-Louis Géraud, avait fait appel aux policiers du Raid ainsi que des agents de la DGSI et de la sous-direction anti-terroriste de la PJ pour mener en pleine nuit une opération dans les quartiers de Beausoleil bas, des Chaumes et Monplaisir.
Durant leur perquisitions, les enquêteurs n’avaient trouvé que des fusils de chasse et des carabines, détenus légalement par les propriétaires, titulaires de permis de chasse.

Selon une source proche du dossier, ces accusations reposeraient sur des informations détenues par les services de renseignements russes accusant les quatre ressortissants d’avoir soutenu la rébellion tchétchène.

« Nous contestions tant la forme que le fond de ces mesures », confirme Me Villageon. « Sur le fond des accusations, tous ont également contesté avoir apporté un soutien logistique et financier à la rébellion tchétchène ainsi qu’à la cause jihadiste de ressortissants tchétchènes sur le territoire syro-irakien », conclut l’avocate qui avait fait un référé devant le tribunal administratif de Toulouse afin de réclamer les preuves de ces affirmations au ministère de l’Intérieur.

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