Le démantèlement de la « jungle » de Calais a donné lieu à toutes sortes de polémiques. Les uns heureux d’être débarrassés de ce bidonville géant, les autres offusqués de voir les migrants être répartis dans toute la France et les migrants mécontents d’être délogés.
Bref, personne n’est content.

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Mais alors que les premiers réfugiés ont quitté le camp ce lundi 24 octobre pour être accueillis dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO), les habitants eux ne décolèrent pas. Ils ne veulent pas de ces migrants dans leur patelin et certains n’hésitent pas à bouter le feu à l’un de ces centres.
Un futur CAO situé à Loubeyrat dans le Puy-de-Dôme a été incendié dans la nuit de dimanche à lundi, ont indiqué la préfecture et les pompiers. Grâce à l’intervention rapide des pompiers, le feu qui s’est déclaré vers minuit à l’entrée du bâtiment, n’a pas eu le temps de se propager au reste de l’immeuble.
Des enquêteurs de la brigade de recherche ont effectué des prélèvements pour tenter d’identifier les coupables.

« L’État condamne fermement cet acte qui, en plus d’être criminel et dangereux, bafoue les valeurs républicaines de la France, où offrir l’asile aux personnes fuyant les guerres et les persécutions est un devoir auquel on ne saurait se soustraire », affirme la préfecture dans un communiqué.

Plus de 450 CAO, répartis dans toute la France, sont d’ores et déjà prêts à accueillir les migrants. Un accueil qui n’est pas du goût de tout le monde, alors que près d’un tiers des personnes a déjà été évacué.
L’évacuation du plus grand bidonville de France qui compte entre 6000 à 8000 migrants va durer plusieurs jours.

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