Lors de sa visite dans la ville d’Hébron en Cisjordanie, la délégation de la FIFA s’est trouvée confrontée à la haine des colons juifs qui n’ont eu de cesse de les harceler durant leur périple à travers les rues de la ville.
Le responsable de l’Union nationale palestinienne de football, Jibril al-Rajoub accompagné du dirigeant sud-africain Tokyo Sexwale, activiste anti-apartheid emprisonné pendant 13 ans à Robben Island aux côtés de Nelson Mandela, étaient venus, ce 5 mai, se rendre compte de la pénibilité des conditions de vie de la population palestinienne.
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Informée par la Commission de réhabilitation de Hébron des violences commises à l’encontre des civils palestiniens, la délégation n’a pas eu beaucoup de mal à confirmer les faits étant, à son tour, victime de la cruauté sioniste quelques heures seulement après son arrivée à Hébron.
Insultes et menaces verbales ont été le lot de la délégation durant le parcours, suivie par une horde de colons en furie. Les forces israéliennes n’étaient pas en reste leur refusant l’accès à divers quartiers de la vieille ville.
Sexwale a pu se faire une idée bien précise de la situation vécue par les palestiniens, trouvant leur vie insupportable mais fier de leur endurance à supporter les abominations israéliennes.
La PFA (Union palestinienne de football association) qui a été victime d’un raid mené par l’armée israélienne contre son QG situé à Ramallah en Cisjordanie, réclame un vote lors du congrès annuel de la FIFA, le 29 mai, afin d’expulser Israël qui impose un blocus au football palestinien en appliquant nombre de sanctions dans les territoires palestiniens.
Traitements inhumains infligés aux Arabes, création de clubs israéliens dans les territoires palestiniens, restrictions sur les déplacements des joueurs palestiniens sont autant d’arguments contenus dans le projet de résolution que la FIFA compte soumettre au congrès.
