Contrairement à la politique menée par les Etat Unis envers le terrorisme, la commission nationale tire la sonnette d’alarme et appelle à la plus grande prudence dans la lutte anti-terroriste.

Par ces mots « la lutte contre le terrorisme n’autorise pas tout », la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) recommande au gouvernement français, sous prétexte de menaces terroristes, de ne pas dépasser les limites de l’acceptable.

Pour rappel, le gouvernement a adopté, la semaine dernière des mesures de sécurité très fermes de protection du territoire contre une éventuelle menace terroriste. L’une de ces mesures vise notamment les jeunes mineurs susceptibles d’être enrôlés pour aller combattre en Syrie.

Il s’agirait de prévenir plutôt que guérir. Pour ce faire, selon le projet de loi, l’interdiction de sortie du territoire pourrait être prise sur simple doute de déplacement, à l’étranger, « ayant pour objet la participation à des activités terroristes ». Avec pour effet, retrait de passeport et de la carte d’identité..

La commission souhaite que le gouvernement redéfinisse de manière plus précise cette interdiction. Elle fait aussi part de son inquiétude quant à cette répression sur des actes qui seraient en préparation.

Qu’en est-il du sacro-saint principe de présomption d’innocence ?

Pour terminer, la commission suggère, que les mineurs engagés à l’étranger fassent l’objet, à leur retour, d’un accompagnement par la justice, sans passer par la case prison, mais plutôt à titre d’enfance en danger ou de l’enfance délinquante.

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