Rares sont les artistes qui osent afficher leur couleur politique ou encore leur solidarité envers un peuple opprimé. Rappelons-nous le sort réservé au couple, Penelope Cruz et Javier Bardem, pour leur soutien aux enfants palestiniens, contre les exactions sionistes. Taxé d’antisémite, le couple est resté sans emploi durant un certain temps.
Pas intimidé par le risque, Amir Khan, le boxeur britannique aux 30 victoires et aux 19 KO, a voulu marquer sa solidarité aux 150 enfants tués, le 18 décembre dernier, lors de l’horrible attentat perpétré par les « talibans », selon les autorités pakistanaises.
L’anglais, d’origine pakistanaise, a souhaité offrir un de ces shorts, composé d’une ceinture en or à 24 carats d’une valeur estimée à 38.000 €. Cette somme est dédiée à la reconstruction de l’école dévastée lors de l’attentat dans la ville de Peshawar.
« J’ai été très triste d’apprendre que des enfants innocents avaient été tués. Je veux donner ce short pour participer à la cause de Peshawar : reconstruire l’école et renforcer la sécurité autour », a-t-il déclaré à la chaîne de télévision BBC.
Il prévoit de se rendre sur place, rencontrer les familles, malgré le risque qu’il encoure, et n’hésite pas à prendre position pour dénoncer la barbarie à l’égard d’innocents enfants.
« Je vais aller au Pakistan dans les prochains jours. Parler de ce genre de choses pourrait être une menace pour moi, mais je veux juste dire la vérité »
« Je veux que ce soit un pays meilleur. C’est juste une honte – Je ne peux pas croire à quel point certaines personnes sont malades. ».
Sans crainte des représailles médiatiques, et même si son geste n’en reste pas moins symbolique, Amir Khan, veut tenir sa promesse et mener sa mission à terme. Il est conscient de la chance qu’il a « Nous sommes très chanceux en Grande Bretagne, la sécurité est assurée pour nos enfants lorsque nous les déposons en confiance à l’école. Au Pakistan ce n’est pas possible. » a-t-il confié.
Rendons hommage au courage de King Khan, qui assume haut et fort ses convictions.
