L’organe représentatif de l’Etat français le CRIF, a depuis un certain nombre d’années décidé de se pencher sur la vie politique française. Surplombant le champ politique français, il a réduit ses hommes à l’état de laquais.
Disposant apparemment de véritables moyens dissuasifs, le CRIF distribue les rôles aux uns et aux autres, interdit ou autorise à sa guise et ceci avec l’acquiescement et l’approbation général.

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Bien décidé à en découdre avec les détracteurs de la politique sanguinaire israélienne, le CRIF s’est arrogé le droit de culpabiliser quiconque aurait l’outrecuidance de critiquer la maison mère. Après avoir remporté une victoire sans précédent en imposant au gouvernement français d’élaborer une loi interdisant le boycott des produits israéliens, les représentants de la communauté juive n’ont de cesse de demander encore et toujours plus.

C’est donc tout naturellement et sûr de son bon droit que le nouvel organe étatique a exigé de la mairie de Paris de mettre un terme à une exposition sur la vie des Palestiniens organisée par l’ONG Médecins sans frontières qui a eu la prétention de montrer le quotidien du peuple palestiniens.
Probablement la peur de voir étaler au grand jour la vie misérable à laquelle sont réduits les palestiniens, le CRIF a préféré prendre les devants en se servant d’un prétexte dont il a l’habitude d’user et d’abuser à outrance. Le Conseil représentatif des institutions juives de France a donc défendu qu’une telle exposition « ne peut qu’attiser la violence antisémite et augmenter la menace terroriste » dans la capitale.

De quoi le CRIF peut-il avoir si peur ? « Between wars » (Entre deux guerres) dépeint le quotidien du peuple palestinien, on commence déjà à mieux comprendre les réticences de l’organisation de voir la terrible vérité dévoilée aux yeux d’un public surprotégé par les médias complices.
« Une immersion au cœur du quotidien des Palestiniens » en territoire occupé, un programme qui risque fort d’ébrécher un peu plus l’édifice derrière lequel s’abrite Israël.
Présentée jusqu’au 23 décembre puis du 5 au 17 janvier à la Maison métallos, l’exposition aura une programmation beaucoup plus large intitulée «Focus Palestine» : « Entre ceux qui sont désespérément faibles et ceux qui disposent d’une force militaire presque illimitée, comment rester neutre et se prétendre humaniste ? ».

Voilà exactement ce que veut éviter le Crif, la compassion à l’égard d’un peuple en souffrance et il est prêt à toutes les vilenies pour obtenir gain de cause jusqu’à protester par le biais d’un communiqué qui accuse l’exposition de constituer « une incitation à la haine et une apologie du terrorisme. Nous pleurons encore 130 morts, mais pour @MSF les terroristes sont des “martyrs” ».
Roger Cukierman le président du Crif ne néglige aucun effort quand il s’agit de brouiller les pistes, il n’hésite pas à comparer les palestiniens aux terroristes des attentats de Paris.
Le responsable de l’ONG Mego Terzian estime pour sa part que le président du Crif a « perdu le sens de la mesure et des responsabilités ».

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