Dans notre article du 20 octobre 2015 nous avons relaté les agissements du directeur de l’IUT (Institut universitaire de technologie). Il a notamment été suspecté d’avoir déposé plusieurs tapis de prière dans le local d’une association d’étudiants musulmans dans le but de les discréditer en les accusant de « faire du prosélytisme » et de propager une idéologie “islamiste”.
Pourtant dès le début de l’affaire, les preuves s’accumulent et pointent du doigt Samuel Mayol. Au bout d’une longue enquête, le directeur a été suspendu jeudi de ses fonctions « à titre conservatoire ».

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Une mesure prise par Jean-Loup Salzmann, président de Paris 13, en attendant la décision de la section disciplinaire de l’université, pour une durée de quatre mois renouvelable.
« J’ai pris cette décision pour répondre à la situation préoccupante des personnels de l’IUT », plongé depuis deux ans « dans un climat conflictuel et de suspicion généralisée », a déclaré M. Salzmann à l’AFP.

D’accusateur, le directeur se transforme en accusé, les différents témoignages à charge fourniront des éléments déterminants à la direction de Paris 13. Il faut rappeler que Samuel Mayol est accusé entre autre d’avoir privilégié « certains agents de l’IUT » qui auraient « bénéficié de congés indus, comptabilisés de manière parallèle, en dehors du logiciel de gestion habituel ».

Il aurait aussi signé une convention de partenariat entre l’IUT et un organisme de formation, le CFA Codis, où travaille sa femme, créant de ce fait un conflit d’intérêts. Samuel Mayol n’a plus le droit d’accéder à l’université durant une période de trente jours, éventuellement renouvelable. Un administrateur provisoire sera prochainement nommé par le ministère.

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