Eric laurent et sa complice Catherine Graciet, ces soi-disant écrivain et journaliste, se sont fait prendre la main dans le sac. Le maître chanteur a été interpellé ce jeudi à Paris en flagrant délit de chantage et de tentative d’extorsion de fonds (RTL) envers le roi Mohamed VI.

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Le journaliste qui avait déjà sorti deux livres sur le Maroc, « Mémoire d’un Roi », 1993 et « Le Roi prédateur. Main basse sur le Maroc », avec Catherine Graciet, 2012, réclamait 3 millions d’euros au Roi Mohammed VI pour ne pas publier le dernier qu’il disait « explosif ».

Le 23 juillet, il appelle le cabinet royal pour annoncer qu’il va publier un « livre à charge » et demander un rendez-vous. Le 11 août, il rencontre un émissaire du royaume auquel il réclame la somme de 3 millions d’euros pour annuler la publication du livre. Une plainte est alors déposée auprès du procureur de Paris pour chantage et tentative d’extorsion de fonds.
Une seconde rencontre a lieu mais cette fois-ci sous la surveillance discrète de la police. Une enquête est immédiatement ouverte par le parquet. La dernière rencontre du 27 août est filmée et enregistrée. Le journaliste accepte une offre de 2 millions d’euros et repard avec une avance de 80.000 euros. Il est alors interpellé par la police en compagnie de Catherine Graciet.

Cette histoire met en lumière « certaines pratiques » de « certains milieux journalistiques français et autres ». Si on réclame pour ne pas publier, on peut écrire sur commande. Les milieux français “hostiles” au Maroc doivent faire appel à « ce genre d’énergumènes ». On commence à mieux comprendre « ces campagnes médiatiques acharnées contre le Maroc, ses institutions et son Roi… »

Eric Laurent a finalement reconnu, durant sa garde à vue, avoir réclamé 3 puis 2 millions d’euros au Maroc en contrepartie de la non-parution d’un livre à charge contre le Royaume (29 août 2015 le quotidien «Le Monde»).


La chaîne française de télévision BFM TV a rendu public samedi la lettre contractuelle signée par les deux journalistes.
On y lit que les deux journalistes s’engagent à « ne plus rien écrire sur le royaume du Maroc, à ne plus s’exprimer publiquement sur ce pays directement ou indirectement ou par personne interposée ni à faire quelques révélations que ce soient sur le sujet et à se taire définitivement et à ne partager avec qui que ce soit tout document ou information en leur possession (…) »
Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.


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