La presse nationale est prompte à réagir lorsqu’un attentat vient frapper à sa porte, elle honore ses morts par de longs articles posthumes qui retracent la vie des victimes afin que celles-ci ne restent plus des inconnues aux yeux du commun des mortels.
Mais qu’en est-il lorsque les victimes sont arabes, pakistanaises, turques ou africaines ?

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L’événement fera les gros titres ou l’objet d’un filet en 8ème page en fonction de l’origine des victimes. Lorsque les morts sont d’origine occidentale, les médias dans leur ensemble passent des heures à décortiquer l’actualité faisant de chaque victime un martyr, un comportement normal face à l’innommable.
Mais pourquoi n’agissent-ils pas de même avec les victimes qui ne sont représentatives de leur idéal ?

La différence de traitement par la presse internationale suite au double attentat-suicide du 3 juillet qui a ensanglanté la capitale irakienne, ne laisse aucun doute sur les sentiments qui animent nos amis occidentaux.
La mort de 213 personnes de confession musulmane est bien moins importante semble dire le silence dédaigneux de notre presse quotidienne qui a relégué le carnage en page de fond loin derrière les scores de l’Euro 2016.

La réponse à cet affront récurrent ces derniers temps est arrivée d’un Irakien qui face à l’indifférence générale a tenu à honorer la mémoire de ces centaines de personnes innocentes victimes de la haine terroriste. Car contrairement à ce que pense le commun des mortels, Daesh fomente ses attentats dans les régions où vivent les populations musulmanes en priorité.
Sous le hashtag #NotJustANumber, Mustafa al-Najafi s’est employé à humaniser ces dizaines de morts anonymes. L’Irakien installé à Londres à tenu à leur rendre justice en donnant un nom et un visage à ces femmes, ces enfants et ces hommes morts dans l’un des attentats les plus meurtriers du pays.
Ces centaines d’anonymes ont repris vie le temps de citer Mohamed commerçant et futur papa de Mustapha mais aussi Adel qui venait juste de se fiancer ou encore la petite Rouquaya, son frère Habi et leur papa.

Ces Irakiens n’ont pas eu droit à l’illumination de la Tour Eiffel ou au célèbre hashtag qui fleuri à chaque attentat en territoire occidental #JeSuis…, pas un mot, juste le silence méprisant qui nous fait comprendre que les morts n’ont pas la même importance aux yeux de certains.

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