Un incident dramatique survenu dans la ville de Tinghir au Sud du Maroc est passé quasi inaperçu. La mosquée de Tinghir s’est effondrée lundi sur des ouvriers travaillant sur le chantier du lieu de culte.
Selon les sources locales, les trois maçons présents sur les lieux ont été surpris par la chute d’un mur durant les travaux. Deux des ouvriers sont morts pendant que le troisième dans un état préoccupant était amené d’urgence à l’hôpital.

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Malheureusement ces incidents se reproduisent beaucoup trop souvent depuis ces dernières années au Maroc, car en 24 heures ce sont trois édifices qui se écroulés, l’un à Fès dimanche soir qui n’a heureusement fait aucune victime, puis un deuxième à Casablanca lundi dont le bilan est lourd avec une personne décédée, trois personnes blessées et un maçon que les enquêteurs recherchent encore sous les décombres.
Une hécatombe principalement due aux règles de construction très approximatives en usage dans le pays. Faute de contrôles rigoureux, les entrepreneurs n’hésitent pas à économiser sur les matériaux utilisés, à enchaîner les chantiers ou encore à faire appel à de la main d’œuvre non qualifiée.

Dans les vieux quartiers de Casablanca, plusieurs habitations se sont effondrées sur leurs habitants ou sont en passe de s’écrouler sans que les autorités ne décident de prendre les mesures nécessaires. Ce sont plus de 43.000 logements marocains qui sont menacés de tomber en ruine.

Cependant une loi adoptée le 10 février 2016 a alloué un budget de deux milliards de dirhams destinés à la rénovation des anciennes habitations. Espérons que ces milliards soient utilisés à bon escient.

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