Depuis le début de l’offensive meurtrière de l’armée israélienne, on compte près de 1973 victimes, selon les données rapportées par l’ONU. Comme si cela ne suffisait pas, 350 000 personnes, qui n’ont nulle part ou vivre désormais, se réfugient dans les écoles de l’UNRWA, après avoir vu leurs maisons bombardées.
C’est un véritable génocide qui se déroule, mais avoir l’audace de dénoncer haut et fort cette véritable injustice, c’est s’exposer à des menaces ainsi qu’intimidations. Il suffit de voir le sort de certains reporter Gaza qui subissent des pressions de la part d’officiers israéliens, le licenciement de certains employés dans les médias qui ont eu le courage de parler.

« Les tirs de roquettes, qui ont tué trois civils en Israël, ont créé la panique chez des millions d’Israéliens, notamment dans les villages frontaliers de la bande de Gaza, escamotant dans leurs esprits la mort de près de 2.000 Palestiniens tués par le pilonnage des avions, de l’artillerie et des chars sur l’enclave exiguë et surpeuplée.
Et pour ajouter à l’emballement belliqueux, les médias ont allègrement joué sur la corde patriotique, soutenant inlassablement les soldats, leur envoyant des cadeaux et mettant en avant les souffrances côté israélien en minimisant celles côté palestinien.
» dénonce l’agence France Presse, dans un article publié ce vendredi.

« Au milieu de cette unanimité affichée, dénoncer la guerre, c’est s’exposer aux accusations de "trahison", à la mise au ban, même lorsque l’on s’exprime sur des pages Facebook privées. Plusieurs Arabes-Israéliens affirment ainsi avoir perdu leur travail pour avoir exprimé leur solidarité avec les Gazaouis sur les réseaux sociaux.
Et c’est ainsi, à coup d"intimidations, que les voix contestataires se sont tues une à une et que ceux qui pensaient les rejoindre ont pris peur, affirme Steven Beck, de l’Association des droits civiques en Israël, quand on l’interroge sur la faible mobilisation anti-guerre.
» a ajouté l’AFP.

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