Présenté comme un journaliste infiltré au cœur de Daesh France, l’homme aurait plongé au cœur des réseaux terroristes français muni d’une petite caméra cachée.
Nous ne verrons ni son visage, n’entendrons pas sa voix et n’avons aucune idée de qui il est, ou de son origine, il n’est qu’une ombre qui témoigne avoir réalisé l’impossible.

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Durant six mois, le journaliste va intégrer une présumée cellule d’aspirants-terroristes à Paris et Châteauroux qui fomente un attentat en France. Les « Soldats d’Allah » est un reportage qui sera diffusé ce soir sur Canal + dans l’émission Spécial investigation rapporte le site 20 minutes.
Saïd Ramzi (un pseudonyme) serait musulman « de la même génération que les tueurs du Bataclan », après avoir étonnement gagné leur confiance par le biais de groupes “djihadistes” sur Facebook, il rencontre celui qui se présente comme «l’émir» qui dirige une dizaine de jeunes gens composés de musulmans et de convertis.

Ce franco-turc appelé Oussama tente de convaincre le journaliste et leurs motivations semblent toutes similaires, atteindre le paradis après avoir tué des milliers de «koufar». « Vers le paradis, c’est ça le chemin », lui dit-il le sourire aux lèvres. « Viens, frère, on va au paradis. Nos femmes nous y attendent, avec des anges comme serviteurs. Tu auras un palais, un cheval ailé fait d’or et de rubis ».

L’objectif de Saïd est d’essayer de comprendre ce qui pousse ces jeunes gens désœuvrés pour la plupart à tuer et à se faire tuer.
« Mon but était de tenter de comprendre ce qu’ils ont dans la tête. Et l’un des enseignements principaux est que je n’ai pas vu d’islam dans toute cette affaire. Aucune volonté de rendre le monde meilleur. Seulement des jeunes paumés, frustrés, perdus, suicidaires, faciles à manipuler. Ils ont eu la malchance d’être nés à cette époque où il y a l’Etat islamique. C’est très triste. Ce sont des jeunes en quête, et c’est ce qu’ils ont trouvé »; confie Saïd Ramzi à l’AFP.

Les protagonistes de ce reportage seront pour la plupart arrêtés et le journaliste au terme de son immersion recevra un message explicite : « T’es cuit mec », laissant présagé qu’il a été démasqué.
« Mon infiltration s’arrête-là », dit le journaliste. Son objectif, « montrer les coulisses d’une organisation qui maîtrise totalement son image », est atteint.

Un reportage édifiant bâti sur la seule parole d’un témoin sans visage et sans nom…

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