La situation désespérée des migrants n’est pas prête de s’améliorer, coincés entre le marteau et l’enclume, ils ont le choix entre fuir un pays en guerre ou s’installer dans un pays où ils ne sont pas désirés.

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Outre les polémiques dont ils sont les malheureuses victimes, leur avenir est des plus précaires et pour couronner le tout, les voilà attaqués lâchement par des commandos cagoulés, selon RTL.
C’est à Calais dans un des camps pour réfugiés syriens que plusieurs d’entre eux ont été la cible d’hommes masqués venus en découdre avec ceux présentés comme des criminels et des violeurs par des politiques et des médias totalement irresponsables.
Les syriens revenaient vers leur camp après avoir tenté vainement la traversée vers la Grande-Bretagne, lorsqu’ils ont été pris à partie par plusieurs hommes masqués durant la nuit de mercredi à jeudi.
Les faits rapportés par des organisations humanitaires font état de coups violent portés à l’encontre des syriens. « Ils ont été entourés en rue par environ six hommes, qui, selon les victimes, portaient des uniformes sans insignes », expliquent les ONG humanitaires.

Sous la menace d’armes, les réfugiés ont été dépouillés de leurs affaires, GSM, argent tout y est passé.
« Les réfugiés ont également dû leur donner leurs papiers et passeports sous le prétexte qu’ils pourraient partir ensuite. D’après les victimes, les assaillants avaient des armes à feu, des matraques et des barres métalliques. Elles ont également été obligées d’enlever leurs chaussures et de les abandonner. »
Pendant plus d’une demi-heure, les migrants seront violemment tabassés avant de pouvoir enfin rejoindre leur camp d’infortune. Deux d’entre eux ont perdu connaissance et les autres présentaient des blessures graves, comme des côtes cassées, fracture du crâne et de la mâchoire, une orbite cassée et des éraflures. Ils seront tous hospitalisés. La police judiciaire a lancé une enquête.

Le modus operandi des agresseurs en uniforme et armés ressemble à ceux des commandos organisés et semblent avoir soigneusement planifié leur attaque.

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