Jean-Pierre Elkabbach le journaliste intègre de la chaîne Public Sénat recevait le 10 avril pour son émission Bibliothèque Médicis, la sœur de l’écrivain Bernard Henry Lévy. Véronique Lévy qui s’est récemment convertie au catholicisme est venue confier sa conversion alors qu’elle est issue d’une famille juive elle a trouvé sa voie dans la religion catholique. Le journaliste apparemment choqué qu’une juive puisse avoir l’outrecuidance de quitter la religion du peuple élu, n’a pas manqué de la fustiger.

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Parlant de trahison envers la communauté, il lui demande si Dieu pourrait la faire « revenir vers nous» oubliant la neutralité de mise sur une chaîne publique. Il n’hésite pas à l’attaquer en comparant sa conversion au catholicisme à l’extermination nazie : « Il vaut mieux pour les juifs que leur destinée ne soit pas de se fondre dans des conversions qui les fassent disparaître, pire que d’autres ont essayé de le faire » déclare-t-il.

Un manquement grave au métier de journaliste, Jean-Pierre Elkabbach ne craint pas les foudres du CSA ou encore des Catholiques qu’il insulte en toute quiétude. Attitude déplacée et révoltante de la part d’un personnage public qui se doit de garder l’objectivité et la déontologie exigées par son métier. Mais force est de reconnaître que ces termes ne font plus partie du paysage médiatique depuis un certain temps déjà.

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