Un peu plus de quatre mois après les attentats de Paris, Bruxelles se réveille dans la terreur, celle de deux bombes qui ont explosées à l’aéroport national de Zaventem, dont une actionné par un kamikaze. Deux déflagrations ont visé l’aéroport où des centaines de personnes s’apprêtaient à partir en vacances.
Une demi-heure plus tard aux alentours de 9 heures du matin une autre bombe explose dans un métro bruxellois situé dans le quartier européen. Le bilan est très lourd, d’après les derniers chiffres il y aurait 14 morts à l’aéroport et une vingtaine de morts dans le métro.

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Il était à peine 8 heures du matin lorsque le hall des départs de l’aéroport de Zaventem est soufflé par deux déflagrations faisant 14 morts et 81 blessés. Une troisième bombe a été retrouvée ainsi qu’une kalashnikov par les forces de l’ordre, des témoins font état de tirs nourris avant les explosions.

A peine remis de cette tragique nouvelle, qu’une autre explosion a retenti à 9h11 dans le métro de la station Maelbeek dans les quartiers des institutions européennes. Une heure de forte influence qui a donné lieu à un nombre de morts encore plus élevé que celui de l’aéroport, puisque 20 personnes ont été tuées et 106 personnes blessés, dont 17 graves.
Un bilan qui risque malheureusement de s’alourdir dans les prochaines heures. Des sources policières parlent d’un « véritable massacre dans le métro », où une rame de métro a été volontairement visée.

Très rapidement les autorités belges prennent des mesures de sécurité en fermant notamment l’accès à l’aéroport, tous les vols ont été annulés, les métros de Bruxelles ont été fermés, tout comme le service des bus et des trams qui a été suspendu, plusieurs magasins ont fermé leur porte. Les Bruxellois ont été invités à rester chez eux et à éviter de se déplacer.
L’enquête a débuté et la valse des perquisitions est repartie de plus belle. Comme pour les attentats de Paris, les autorités vont agir dans l’urgence, foncer à l’aveugle sans s’inquiéter des victimes collatérales qu’elles ne manqueront pas de faire.

Trois jours de deuil ont été décrétés dans tout le pays qui est repassé au niveau 4 de l’état d’urgence, le niveau le plus élevé.

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