Sous une certaine forme l’élection de Donald Trump au poste de président des Etats-Unis, pourrait être un mal pour un bien. Suite à son décret anti-immigration de nombreuses voix américaines s’élèvent contre le sort réservé aux musulmans américains, ou très récemment contre le génocide palestinien perpétré par l’Etat sioniste israélien.
De nombreux universitaires américains spécialisés dans l’Histoire juive ont manifesté leur désapprobation face au sort réservé aux Palestiniens.
Parmi les étudiants manifestant, certains étaient contre la campagne BDS, mais leur avis a changé face à la politique juive en faveur de l’extermination du peuple palestinien.

Dans une pétition, une centaine d’étudiants se sont attaqués aux restrictions des libertés d’expression et de critique décidées par l’Etat juif.
Pr David Biale, Professeur d’histoire juive à l’Université de Californie a déclaré:
« Je me rends en Israël chaque année, et je comptais en faire autant cet été, mais j’ai changé d’avis ».

Michael Walzer, co-editeur du magazine “Dissent” et professeur à l’Institute for Advanced Study, et qui ne ménageait pas ses critiques de BDS jusqu’ici a ajouté:
« Je peux vous dire que je reçois beaucoup de courriers de la part de personnes qui avait un point de vue critique sur la politique israélienne mais aussi sur BDS, et qui me disent maintenant : Si c’est comme cela, autant rejoindre la campagne BDS ».
Michael Waltzer se rendait souvent en Israël mais suite à sa participation à la pétition il a fait remarquer:
« Je ne sais même pas si je peux encore rentrer en Israel avec cette nouvelle loi, vu que j’ai signé une pétition pour le boycott des produits des colonies ! »

D’autre part, le professor Hasia R Diner, directeur du centre Goldstein-Goren pour les études sur l’histoire juive américaine à l’université de New York a expliqué que: « Cette loi ne fait que rendre les gens furieux : vouloir empêcher les gens de communiquer, ou bloquer leurs idées à l’heure d’internet, c’est ridicule et contre-productif ; et cela pourrait bien m’amener à considérer que BDS est la seule solution, moi qui étais opposée au boycott universitaire », tout en concluant sur une question rhétorique:
« Si on m’empêche d’entrer en Israël, très bien, je n’irai pas, je ne participerai pas à leurs conférences universitaires, je n’utiliserai pas les archives israéliennes et ne rencontrerai pas mes collègues israéliens. Mais qui va en souffrir le plus ? »

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