Le processus d’extermination du peuple palestinien s’accentue depuis quelques jours avec la décision du gouvernement sioniste israélien d’autoriser les colons à chasser légalement les palestiniens de leurs maisons.

Un texte adopté lundi à la Knesset considère les propriétaires spoliés en Cisjordanie comme « expropriés d’office » et leur propose une compensation en échange de leur renoncement à toute procédure en justice. En ce sens, les colons ont la possibilité de s’approprier les terres ou les demeures palestiniennes avec le soutien sans faille de l’Etat.
Cette loi autorisant la confiscation de terres appartenant à des propriétaires palestiniens a été votée dans le but de « régulariser » une cinquantaine d’avant-postes édifiés en Cisjordanie.

Zeava Gal-On, leader du petit parti progressiste Meretz, dénonce un « hold-up d’Etat » et plusieurs associations ont annoncé leur intention de saisir la Cour suprême dans l’espoir de le faire annuler.
Mais le groupe parlementaire et les ministres reçoivent cette nouvelle avec beaucoup de satisfaction e envoyant un message politique puissant. En effet, ils ont proclamé qu’il faut « profiter de l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche pour enraciner la présence juive en Judée-Samarie (la Cisjordanie occupée) ».

Hossam Zomlot, un proche conseiller du président Mahmoud Abbas, a estimé que la loi « liquide ce qu’il restait de la solution des deux États » et Saeb Erekat, numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine, a dénoncé un texte « qui légalise le vol de terres palestiniennes ».
Du côté israélien; la décision est tranchante et sans volonté de retour en arrière, au regard de la réponse du ministre de l’Education israélien Naftali Bennett: « Pour nos amis de l’opposition qui sont surpris qu’un gouvernement nationaliste vote un projet de loi en faveur des implantations, nous leur répondons, que c’est cela la démocratie ».

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