Frapper un élève en guise de sanction est une pratique courante voire tolérée par certains parents. Pourtant elle est totalement interdite et son auteur peut être puni en cas de dénonciation.
Cela n’empêche toutefois pas certains instituteurs d’y avoir régulièrement recours lorsque le besoin s’en fait sentir, surtout dans le primaire.

Le web pullule de vidéos qui font le buzz où l’on voit l’un ou l’autre enseignant frapper un élève avec un bâton ou un autre objet tout aussi dangereux sans craindre les conséquences de son geste comme dans cette séquence.
Le phénomène est plus courant dans de nombreux pays du continent africain où le mot discipline est associé généralement à une punition corporelle.
Cela dit, la Grande-Bretagne n’a interdit le châtiment corporel que dans les années ’80 dans le public et en 1999 dans le privé.
Si en théorie gifler ou frapper un élève est interdit par l’Education nationale, en pratique c’est une autre histoire, l’enseignant est souvent convié par les parents eux-mêmes à corriger leur rejeton si celui-ci a le malheur de mal travailler en classe.
Souvent dépassés par l’éducation de leurs enfants, les parents délèguent celle-ci à l’enseignant dans l’espoir qu’il réussisse là ou ils ont lamentablement échoué.
Forts de ce pouvoir, les instituteurs et enseignants adeptes de la violence choisissent la facilité, humilier et terroriser dans le but de soumettre leurs élèves, tel est le mot d’ordre.

Combien d’affaires de ce type n’ont-elles pas défrayé la chronique ?
Notamment cette petite écolière de 10 ans du nom de Hiba, décédée à Meknes en février 2017. Selon ses proches elle aurait été violemment battue par son enseignante. La petite fille aurait reçu un coup au niveau de l’œil qui lui aurait coûté la vie selon plusieurs témoins.
Après une enquête menée par le procureur du roi afin de déterminer les circonstances de ce drame, l’institutrice a été innocentée sans que les causes du décès ne soient révélées.
Malgré les protestations des parents, l’affaire a été classée sans suite.

La vidéo est disponible ici:
https://www.facebook.com/Ajial.Tetouan/videos/1516488248437943/

Dans le cas présent, il aura fallu moins de 48 heures au ministère de l’Éducation nationale pour réagir à la vidéo publiée sur les réseaux sociaux montrant un professeur s’acharner sur un élève.
En effet, ce dernier vient d’être suspendu par sa hiérarchie, rapporte le journal Al Ahdath Al Maghribia qui affirme que la décision a été prise par l’académie régionale de l’éducation et de la formation de la ville de Tétouan. Il risque par ailleurs une interdiction d’exercer pendant plusieurs mois.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici