Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, avait déclaré « Le Hamas est responsable, et le Hamas paiera » à la suite de la découverte des 3 corps des adolescents israéliens enlevés une semaine plus tôt. Désormais les leaders sionistes admettent que ce triple meurtre n’a aucun lien avec le Hamas.

C’est la journaliste Sheera Frenkel qui n’a jamais cru à cette version de l’histoire, affirmant que ces enlèvements auraient été un geste stupide de la part du Hamas. Ses contacts à travers la Palestine lui ont indiqué que c’était probablement une entité indépendante qui aurait perpétré ces assassinats.

Il n’y avait aucun intérêt pour le Hamas à s’en prendre à des adolescents, d’autant plus que l’organisation tendait vers une réconciliation avec Abbas. L’ensemble de ces incohérences ont révélé que, peut-être, Israël ne se cherchait qu’un prétexte pour partir en « guerre ».

Récemment on a appris que le service des renseignements israéliens étaient au courant de la mort des 3 jeunes le lendemain de leur disparition mais que Netanyou avait ordonné de cacher cette information afin de rallier l’opinion publique à sa cause. Maintenant, la police admet elle-même que le Hamas n’est pas directement impliqué dans cette affaire :

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S’adressant par écrit à Al Jazeera, Musa al-Gharbi affirme qu’Israël a délibérément provoqué le Hamas :

« Tous les agissements immoraux et illégaux liés à l’opération Brother’s Keeper ont été justifiée par le prétexte de vouloir retrouver et sauver ces adolescents disparus, alors que le gouvernement israélien savait qu’ils étaient morts. Ils ont cyniquement exploité cette tragédie pour amplifier les protestations publiques afin de provoquer et ensuite d’affronter le Hamas. Ce schéma de déception se poursuit dans le cadre de l’offensive militaire actuelle à Gaza. Par exemple, la semaine dernière, en collaboration avec le président égyptien Abdel Fattah El Sisi et Abbas, dans une tentative d’isoler le Hamas, Israël a annoncé une proposition de cessez-le-feu emplie de mauvaise foi, au sujet de laquelle le Hamas n’a pas été consulté et n’a jamais marqué son accord, mais dont la violation a probablement justifié l’expansion et l’intensification de la campagne militaire d’Israël dans Gaza. »

Pourtant, les bombardements ne semblent pas vouloir s’arrêter malgré les pressions de la communauté internationale et les accusations de « crime de guerre » lancées par un bon nombre de personnalités publiques.

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