Les images d’Abdel Fatah al-Sharif achevé d’une balle en pleine tête alors qu’il gît au sol par un soldat franco-israélien le 24 mars 2016 nous ont marqué à jamais. Bien que ce meurtre soit loin d’être un cas isolé, il a eu l’avantage d’être filmé par une militante de l’ONG israélienne B’Tselem, et d’être vu par une grande majorité de personnes.
Une situation qui a incité les autorités israéliennes à organiser un semblant de procès, une mascarade dédiée à la communauté internationale.

Le meurtrier, Elor Azaria a été condamné à 18 mois de prison pour avoir achevé un homme à terre agonisant et ne représentant aucune menace.
Une peine légère qui a toutefois déclenché la fureur des israéliens pour qui le soldat franco-israélien est « le fils de tout le peuple d’Israël ».
Depuis son incarcération, des rassemblements réclamant sa libération ont régulièrement lieu, des manifestations exigeant sa libération immédiate ont été enregistrées dans plusieurs villes israéliennes.
Un concert de solidarité a même été organisé en son honneur au Kikar Rabin à Tel Aviv, plusieurs chanteurs israéliens y ont participé dont le rappeur Subliminal et David d’Or.

Si une grande majorité d’israéliens soutient le criminel Azaria, des personnalités dont la chanteuse israélienne Noa émettent toutefois quelques réserves face à cet élan de solidarité.
« Je ne peux pas décrire avec des mots ce que je ressens à la lumière de ce concert de solidarité choquant », a écrit sur sa page Facebook l’artiste israélienne.
« Le fils de nous tous ? Pas le mien. Je n’ai pas élevé mes enfants pour être des assassins ».
Malheureusement dès leur enfance, les israéliens sont éduqués dans la haine et la violence et façonnés de manière à devenir de bons soldats fidèles et loyaux sans état d’âme.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici