La Ministre de l’Education Nationale souhaitait que l’ensemble des langues étrangères soient mises sur le même piédestal, afin qu’elles deviennent l’image dorée d’une France humaniste ouverte au reste du monde.

Malheureusement, cet ambitieux projet national est entaché par l’attitude despotique du maire de Six-Fours qui a décidé de faire intervenir la police municipale afin d’arrêter l’enseignement de cours d’arabe dans une école primaire.
Cette affaire fait suite à la colère d’une mère de famille qui a assuré sur son compte Facebook que sa fille, scolarisée à l’école primaire Reynier de Six-Fours-les-Plages, dans le Var, allait devoir suivre des cours d’arabe obligatoires : « Devoir signer les papiers sur le carnet de liaison pour l’enseignement de la langue arabe en primaire, ça y est, encore un cap de franchi… »

Un publication à forte tendance islamophobe qui a soulevé une vendetta au sein de la municipalité.
Le député maire Jean-Sébastien Vialatte (LR) a décidé d’intervenir en envoyant à deux reprises la police municipale dans l’optique de faire annuler les cours d’arabe.
Pour contrer un déféré préfectoral déposé par le Préfet du Var pour contrer la volonté du maire d’interdire ces cours, Jean-Sébastien Vialatte décide de publier une ordonnance à l’attention du juge des référés où il précise de manière détournée son désaccord face à l’exercice de ce cours tenu en toute l’égalité par un enseignant recruté par le Ministère de l’Education Nationale:
« Il ressort des rapports de constatation dressés par la police municipale que celle-ci est intervenue à l’école Reynier les jours prévus pour la dispense de cet enseignement ; qu’elle a, le 18 novembre 2016, constaté que le cours avait été annulé et, le 25 novembre 2016, remis à l’enseignant un pli émanant de la mairie sans pour autant s’opposer à la tenue du cours. »
Le tribunal administratif de Toulon a néanmoins donné raison au maire de Six-Fours-Les-Plages.
Selon le maire, les cours de langue arabe se sont transformés en cours de « catéchismes islamiques » en justifiant que « ce n’est pas question de politique anti-arabe mais une question de définition de la responsabilité des uns et des autres ».

Une nouvelle incitation à la haine raciale et religieuse qui révèle que l’étroitesse d’esprit de certaines personnes dénuées d’intelligence propre, engendre la poussée des amalgames, faisant de l’Islam l’ennemi des valeurs républicaines.

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