Il semblerait que la police ne se contente pas d’arrêter des pseudo terroristes soupçonnés de fomenter des plans diaboliques, elle poursuit aussi sa lutte contre le grand banditisme.

Samedi 15 juillet, les policiers de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la PJ de Versailles ont interpellé le dénommé Hanine Benbouabdellah dans une rue de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ce dernier surnommé «Poub» est bien connu de la justice qui était à sa recherche depuis 2016. L’individu s’était enfui juste après sa condamnation à 23 ans de réclusion criminelle par la cour d’assise de Paris pour le meurtre d’Osman Chamsan en 2008.
Malgré un avis de recherche émis par les polices belge et française, Hanine Benbouabdellah n’a pas pris la peine de quitter le pays, il déambulait tranquillement dans une rue de la banlieue parisienne sans même être armé.

Il a été appréhendé avec de faux documents d’identité, une prise qui a réjoui les forces de l’ordre qui n’ont pas caché leur satisfaction: « On ne peut que se féliciter de l’arrestation sans incident de ce fugitif, extrêmement dangereux et prêt à tout pour échapper à la police. Il en a fait la démonstration par le passé » a confié une source proche de l’affaire.
Mais le dangereux malfaiteur est soupçonné d’un autre crime, selon les enquêteur, il serait à l’origine de l’assassinat d’une jeune femme voilée à Pantin le 23 septembre 2016, alors qu’elle se trouvait à bord de son véhicule. Le tueur est arrivé en scooter et l’a exécuté de six balles à bout portant dont deux dans la tête. Selon les premiers résultats de l’enquête, la jeune mère de famille, Essma Cheambi aurait été victime d’un règlement de compte, le tireur présumé Benbouabdellah aurait voulu venger son frère Zoheir abattu le 10 juin 2013 tué d’après lui par Yacine Cheambi, le frère de Essma.

Très vite les soupçons se sont portés sur Benbouabdellah après que les enquêteurs de la brigade criminelle de Paris ont relevé son empreinte génétique sur une des douilles laissées par le tireur.
Après son arrestation, «Poub» a été présenté devant un juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée de Paris et mis en détention.

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