La semaine dernière, un homme a été condamné à quatre années de prison dont trois fermes pour l’agression violente d’un jeune homme sur le quai du RER à Gare du Nord à Paris. Les faits datent de 2010.

En première instance, la circonstance aggravante de racisme n’avait pas été retenue et la peine était moins lourde. La Ligue contre le racisme et l’antisémitisme a alors été autorisée à se constituer partie civile dans cette affaire selon la cour d’appel de Paris.

Le jeune homme violenté sur le quai a déclaré que ses agresseurs l’avaient insulté de « sale blanc » et de « sale Français » pendant qu’ils le frappaient. Tout ceci avait démarré par le refus du jeune homme de donner une cigarette. L’accusé a toujours nié avoir tenu de tels propos, justifiant que lui-même était blanc !

Son avocat a alors réagi à l’annonce du verdict : « On fait de ce procès ce qu’il n’est pas : le procès du racisme et pas celui d’un homme ». Selon elle, la circonstance aggravante n’a pas lieu d’être car seulement le second agresseur non identifié avait tenu ces propos discriminants.

L’avocat de la Licra a également tenu a précisé certains éléments : « Nous ne comprenions pas pourquoi il fallait être aussi timoré parce que la victime était blanche. La cour a rétabli ce dossier à sa juste mesure. Peu importe la couleur de peau de l’auteur, ce qui compte c’est ce qui est dit »

« La Licra rappelle que la loi contre le racisme ne fait pas de différence selon la nationalité, la religion ou la couleur de la peau de la victime »

C’est la première condamnation pour racisme anti-blanc qui, on le rappelle, est un concept lancé et largement défendu par le Front National et repris par l’UMP.

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