La cour d’appel de Pau a récemment validé le licenciement d’une employée. Voici le Motif invoqué: «Des connexions très fréquentes, durant les heures de travail, à des sites communautaires tels que Facebook».
Le patron n’a en effet pas supporté le fait que l’historique des connexions de la jeune femme sur son ordinateur, révèle des connexions sur sa boîte Hotmail, mais surtout, pour arrondir ses fins de mois, une activité de vente de prêt à porter en ligne via Facebook, révèle le journal Sud-Ouest.

Pourtant, selon le dirigeant de la société, la salariée se disait constamment «débordé», et multipliait les retards et les erreurs dans son travail.
Peu après son licenciement, la salariée a saisi les prud’hommes, qui lui ont donné raison. L’agence d’intérim a par la suite fait appel de cette décision en présentant des captures d’écran prouvant que l’employée faisait en quelque sorte de son travail, «une véritable annexe de son domicile privé» .

Finalement, la cour d’appel de Pau a retenu l’usage «anormal» du de l’ordinateur de la salariée. Cet arrêt, désormais définitif, fera d’ailleurs jurisprudence et pourra service de référence pour les prochains conflits entre patron et salariés.
Rappelons que selon les dernières statistiques, 26 millions de Français sont inscrits sur Facebook. Parmi eux, 18 millions de Français l’utilisent au quotidien, et 17 millions depuis leur mobile… et combien depuis leur poste de travail ?

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