La mémorable gifle assenée à l’ancien premier ministre Manuel Valls dans les Côtes d’Armor le 17 janvier est désormais rentrée dans les annales de l’histoire. Les réseaux sociaux s’en donnent à cœur joie ridiculisant un peu plus le candidat à la primaire de la gauche. Risée du web, Manuel Valls tente tout de même de sauver la face en déclarant ne pas avoir peur et être courageux.
Pour le jeune gifleur les choses se sont précipitées car dès le lendemain il est présenté devant le procureur de Saint-Brieuc en comparution immédiate. N’ayant occasionné aucune blessure, le magistrat lui a proposé une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité ce que Nolan a tout de suite accepté.
Jugé sans audience pour «violences volontaires n’ayant pas entraîné d’interruption temporaire de travail

», le jeune homme écope de 105 heures de travaux d’intérêt général et de trois mois de prison avec sursis.
Le parquet a retenu la circonstance aggravante de la préméditation de son geste, mais pas celle de « violences volontaires sur une personne dépositaire d’une mission de service public », puisque Manuel Valls n’était pas à ce moment-là dans l’exercice de ses fonctions de député.
Pour sa défense le garçon jugé «immature» par une source judiciaire a «

exprimé de vagues regrets » mais a justifié son geste par le fait qu’il « n’aimait pas Valls ni sa politique » et qu’il avait « maltraité la Bretagne lors de son passage au gouvernement ».

Il est étonnant de voir avec quelle rapidité la justice a scellé le sort du jeune homme alors que des hommes politiques véreux attendent toujours de comparaître pour leurs actions aux conséquences plus lourdes. Sans compter les milliers de gifles et coups distribués aux manifestants et aux personnes victimes de perquisitions arbitraires depuis l’état d’urgence sous le gouvernement Valls. Bien sûr ces gifles là sont restées impunies.

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