Le président syrien Bachar el-Assad clame que son régime est « sur le chemin de la victoire » mais à quel prix ?
Dans une rare interview que le président accorde aux médias, il affirme que depuis le début de la guerre en Syrie en 2011 la reconquête de la ville d’Alep est proche, constituant un moment critique dans ce terrible conflit où les civils sont les principales victimes des bombardement aériens.

Lors de cette interview diffusée dimanche 8 janvier 2017 sur trois médias français (la radio RTL, la chaîne de télévision LCP et la radio et télévision France info), il ajoute aussi: « nous ne considérons pas cela comme une victoire car une victoire ce sera quand nous aurons éliminé tous les terroristes ».
Cependant, le chef d’Etat syrien considère les 310.000 victimes et les milliers d’habitations rasées comme de simples dommages collatéraux inévitables en soulignant que c’est « le prix à payer parfois » et « bien entendu c’est très douloureux pour nous, Syriens, de voir une partie de notre pays détruite, et de voir un bain de sang mais je n’ai jamais entendu parler, dans l’histoire, d’une bonne guerre (…) Toutes les guerres sont mauvaises ».

Le secrétaire d’État américain John Kerry se tient prêt condamner les actes dénués de sensibilité, puisqu’il a récemment déclaré lors d’une conférence internationale sur la Syrie, que le régime syrien est coupable de « crime contre l’humanité et de crimes de guerre » à propos des raids aériens sur la ville d’Alep.
Il est très facile de dresser le profil d’un chef d’Etat qui considère la victoire de Donald Trump comme positive et le programme de François Fillon comme la solution la plus raisonnable pour la France en appréciant la position bienvenue de François Fillon qui « veut combattre le terrorisme et qui ne se mêle pas de la politique syrienne ».
Le dictateur syrien a encore réussi à justifier politiquement et professionnellement les nouvelles intrusions sanglantes de ses troupes dans la ville meurtrie d’Alep.

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