Fidèle à ses principes le premier ministre israélien Netanyahu s’est fendu d’un message destiné aux musulmans du monde entier à l’occasion de la fête de l’Aïd al-Adha.

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Égal à lui-même, le faux jeton sanguinaire comme chaque année nous ressasse les mêmes inepties auxquelles il est le seul à croire:
« Aux citoyens israéliens de confession musulmane et aux fidèles musulmans à travers le monde j’adresse la formule traditionnelle de “Eïd mubrak”. Je souhaite que cette année soit placée sous le signe de la paix entre les religions. Je voudrais que vous sachiez qu’Israël tient à maintenir le statu quo sur le Mont du Temple et protège les lieux saints de toutes les religions. Ne vous laissez pas influencer par des incitations sans fondement. Nous respectons toutes les religions », clame-t-il comme un numéro bien rodé.

A coup de discours teintés d’hypocrisie, Netanyahu espère faire oublier au monde les exactions commises contre le peuple palestinien. Ne ménageant aucun effort «Bibi» a profité de l’occasion pour adressé ses voeux à ses «amis» druzes à qui il a déclaré :
« A nos frères et soeurs druzes, en Israël comme dans la région j’adresse mes meilleurs voeux à l’occasion de l’Aïd al-Adha: “Eïd mubrak v’ainato bachir”. Je sais que cette fête est semblable à notre fête de Yom Kippour, un jour de repentance pour les fautes, un jour réservé à la famille et aux bonnes actions. Il s’agit d’un élément commun de plus dans les proches relations entre nous. Nous allons poursuivre notre action en faveur de la communauté druze afin de réduire les disparités. Vous êtes partie intégrante de l’Etat d’Israël et nos partenaires en toutes choses. Bonne fête à vous tous! »

Caressant les uns et les autres dans le sens du poil, le premier ministre remporte le premier prix à l’oral. Car sur le terrain c’est une toute autre histoire, les heurts intenses entre palestiniens et policiers israéliens sur l’esplanade des mosquées sont encore montés d’un cran alors que les juifs célèbrent le “Yom Kippour” (Jour du Pardon) à coups de balles contre les civils palestiniens.

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