Le député anti-Islam Geert Wilders, qui avait déclaré qu’il voulait « moins de Marocains » dans son pays, avait décidé d’assumer entièrement ses propos: «J’ai dit la vérité, je n’ai pas de regrets et ne présenterai mes excuses à personne à propos de quoi que ce soit (…) Je n’ai rien dit de mal », avait-t-il déclaré lors d’une conférence de presse dans les bâtiments du parlement néerlandais.

Suite à ces propos, en plus d’avoir provoqué une vague d’indignation (avec plus de 6 400 plaintes ayant été déposées par des citoyens et des organisations), de nombreux membres du Parti pour la liberté (PVV), dont Geert Wilders est le leader, avaient annoncé qu’il quittait le navire, que ce soit au niveau local, national ou européen.

Aujourd’hui, c’est le parquet néerlandais qui prend le relais. Il a annoncé que le député néerlandais serait jugé pour « incitation à la haine ».
« Les hommes politiques peuvent aller loin dans leurs déclarations, grâce à la liberté d’expression, mais cette liberté s’arrête avec l’interdiction de discriminer », a expliqué le parquet.

Geert Wilders avait été acquitté en 2011 alors qu’il était également jugé pour « incitation à la haine ». Les juges avaient estimé que le député ne pouvait pas être condamné car ses critiques étaient dirigées contre l’Islam (une religion), et non contre un groupe ethnique.

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